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Jonathan Huberdeau à Montréal en 2023, une possibilité réelle?

Le monde du hockey est tombé sous le choc hier soir en apprenant la transaction entre les Panthers et les Flames.

Dans un échange historique, deux des huit meilleurs pointeurs de la LNH la saison dernière ont changé d’adresse. Jonathan Huberdeau (et plusieurs autres) ont pris le chemin de l’Alberta, alors que Matthew Tkachuk, lui, s’en va à Sunrise.

Il faut avouer que nombre de vedettes à avoir changé d’adresse dans les dernières semaines est hallucinant. 

Un aspect qui retient particulièrement l’attention dans cet échange est le fait qu’Huberdeau, natif de Saint-Jérôme, écoulera la dernière année de son contrat de six saisons et 35,4 millions $ en 2022-2023.

L’attaquant a inscrit 346 points en 286 parties lors des quatre dernières saisons. Il vient tout juste de terminer au cinquième rang du scrutin pour le trophée Hart. Il n’y a aucun doute que le Québécois est un des dix ou 15 meilleurs attaquants de la LNH en ce moment et il voudra certainement se faire payer en conséquence l’été prochain.

Les Flames auront l’espace nécessaire pour le resigner à fort prix, mais est-ce que l’ancien des Sea Dogs de Saint-Jean voudra vraiment rester à long terme avec eux?

Déjà, David Pagnotta du site The Fourth Period rapporte que plusieurs équipes auraient téléphoné à Calgary pour s’enquérir de la possibilité de mettre la main sur Huberdeau.

À moins d’obtenir un retour incroyable, il serait toutefois fort surprenant que Brad Treviling échange le Québécois cet été. Les Flames vont tout faire en leur possible pour tenter de convaincre l’athlète de 29 ans de rester avec eux à long terme.

Mais honnêtement, il y a de fortes chances qu’Huberdeau voudra profiter de son autonomie en juillet 2023.

Déjà, dans les minutes suivant la transaction hier, les réseaux sociaux se sont enflammés. Pourrait-il signer à Montréal?

Un article écrit en avril 2021 par Philippe Asselin du Journal de Montréal a même refait surface. Dans celui-ci, le numéro 11 exprimait le désir de jouer pour le Canadien un jour:

C’est sûr que tu te demandes si tu vas pouvoir jouer pour Montréal. C’est une belle ville et c’est de là que je viens. Ç’a toujours été un rêve de jouer pour Montréal.

Puis, un peu plus tard, il ajoute ceci:

Pour l’instant, j’essaye de ne pas penser à ça. Je suis en Floride et j’y ai du plaisir. J’aimerais vraiment participer à un championnat en Floride avant de peut-être aller à Montréal.

Huberdeau semblait très attaché à la Floride et aux Panthers. Il a fort à parier qu’il aurait aimé jouer pour eux plus longtemps et qu’il ressent beaucoup d’amertume face à la transaction. 

Après avoir été « trahi » par l’organisation qu’il aimait tant, pourrait-il être tenté de rejoindre l’équipe de son enfance?

Aujourd’hui, le Canadien est pris avec des problèmes en ce qui a trait au plafond salarial. Dans un an, la situation sera toutefois fort différente. Dadonov, Byron, Drouin et Allen deviendront tous agents libres, ce qui libérera environ 16,775 millions $. Oui, Caufield et Harris auront besoin de nouveaux contrats, mais il faut se rappeler que la situation entourant Carey Price devrait aussi être clarifiée d’ici-là.

En tout cas, je l’espère.

Il est difficile d’imaginer que Hughes Gorton et St-Louis disent non à l’arrivée d’un joueur de si grand calibre.

Mais combien de fois avons-nous entendu des scénarios dans lesquels des joueurs québécois souhaitent venir à Montréal, sans que ça ne se concrétise jamais?

Récemment, il y a eu les exemples de Patrice Bergeron, Marc-André Fleury et Kristopher Letang. Vincent Lecavalier avait aussi été lié à de nombreuses rumeurs. Daniel Brière a signé à Montréal en fin de carrière, mais il avait refusé de signer avec l’équipe en 2007.

Il faudra certainement prendre avec un grain de sel les commentaires d’Huberdeau, mais ce sera tout de même un dossier à suivre de près dans la prochaine année.

Pour finir, je vous laisse sur ceci:

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