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Johnny Gaudreau pourrait être sur le marché (et intéresser le Tricolore)

Avant le début des séries, Matthew Tkachuk ne s’est pas caché pour dire que cette année, il voulait, plus que jamais, aller loin pour répondre aux attentes placées en ses Flames.

Finalement, encore une fois, Calgary n’a pas su élever son jeu d’un cran pour passer à la 2e ronde. Le sixième match de la série a été particulièrement décevant dans le cas des Flames : après avoir pris une avance de 3-0 tôt en première période, l’équipe s’est écrasée et les Stars ont tout de même filé avec la victoire pour passer au tour suivant.

Dans le cas des Flames, après quelques saisons avec cet alignement, on se demande s’il n’est pas temps de procéder à des changements. Après tout, la formule actuelle fait bien en saison régulière, mais ça se gâte une fois en séries.

De quoi raviver les rumeurs de transaction concernant Johnny Gaudreau.

Le problème dans le cas du dynamique ailier, c’est que sa production offensive moyenne passe de 0,96 points par match en saison régulière à 0,63 points par match en séries.

Bref, comme plusieurs de ses coéquipiers, il n’a pas été de ceux qui ont fait la différence.

Pour Brad Treliving, c’est le meilleur moment d’envisager une transaction pour l’ailier.

Parce que celui-ci a encore deux ans à écouler à son contrat actuel, à un cap hit de 6,75 millions $. Pour la dernière saison, il a une clause de non-échange partielle qui sera valide, donc le DG des Flames ne pourra pas le transiger comme il le désire.

En plus, pour des équipes qui opèrent avec un budget serré, Gaudreau devient attrayant puisque, au lancement de la prochaine saison, il ne reste que 10 millions $ en argent à lui payer, vu le boni de 3,5 millions $ qui lui a été versé durant l’entre-saison.

Est-ce que ça fait de Gaudreau une cible intéressante pour le Canadien?

La réponse est oui. Si Marc Bergevin ne tente pas sa chance, il ne fait pas son boulot.

Oui, Gaudreau n’est pas un monstre sur patins, physiquement. Mais il deviendrait quand même, automatiquement, le meilleur ailier gauche de l’équipe. Sa présence changerait d’un seul coup l’offensive du Canadien et surtout, son avantage numérique.

Et dans un système de jeu différent de celui des Flames, il pourrait très bien devenir un joueur qui contribue aux succès de son équipe, autant en saison régulière qu’en séries éliminatoires.

Si jamais ça ne fonctionne pas, dans le pire des scénarios, Marc Bergevin pourra laisser aller Gaudreau sur le marché des joueurs autonomes sans compensation dans deux ans… ou le transiger à nouveau.

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