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Johnny Gaudreau nébuleux par rapport à son avenir avec les Flames

La cuvée de joueurs autonomes de 2022 s’annonce très, très intéressante. En effet, plusieurs gros noms n’ont toujours pas d’ententes en vue de la saison 2022-2023, et ce malgré le fait qu’ils peuvent pour la plupart négocier avec leur club respectif depuis le début de la saison morte.

Bon, on s’entend que la plupart de ces joueurs trouveront un terrain d’entente avec leur équipe. Chaque année, on regarde la liste des joueurs qui pourraient devenir joueurs autonomes et on se crée des attentes, mais quand arrive au 1er juillet, seulement deux ou trois des gros noms sont encore disponibles.

À mon avis, on peut tout de suite rayer le nom d’Aleksander Barkov de la liste. Il est pratiquement impossible que les Panthers laissent partir leur capitaine. Giroux, Pavelski, Radulov, Letang et Subban sont des noms intéressants, puisqu’ils avancent tous en âge et qu’il se pourrait que leur équipe respective les laisse partir. Ils sont toutefois encore en mesure de produire sur une base régulière et pourraient signer à rabais si la situation est idéale.

Et puis, il y a Johnny Gaudreau.

Cela fait quelques années qu’on entend des rumeurs à son sujet, comme quoi l’équipe n’est pas totalement satisfaite de son rendement et  serait prête à le transiger.

Point intéressant : la saison 2021-2022 est la seule pour laquelle le dernier contrat de Gaudreau est muni d’une clause de non-échange. Gaudreau peut donc fournir une liste de cinq équipes où il accepte d’être échangé. Il serait quand même surprenant, considérant le peu de marge de manœuvre des Flames, que Gaudreau soit échangé d’ici la fin de son présent contrat.

Autre point intéressant : Gaudreau ne se fait pas très rassurant en vue d’une possible prolongation de contrat.

Avec tous les reproches que les partisans adressent à Gaudreau depuis plusieurs saisons déjà, je comprendrais parfaitement que le petit ailier désire changer d’air. Peu importe où il jouera, il aura un bon contrat et il ramassera des points. Et puis, ce n’est pas comme si les Flames étaient réellement près d’une Coupe Stanley. Il n’y a donc pas grand-chose qui retient Gaudreau à Calgary.

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