Jake Evans envoie une balle courbe aux Maple Leafs

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L’avantage d’avoir du temps comme bien des gens en ont présentement, c’est que les personnalités publiques ont maintenant plus de moyens afin de se rapprocher de leurs partisans. Par exemple, Jake Evans a sauté sur l’opportunité aujourd’hui afin de répondre à des questions sur The Athletic.

S’il y a un constat qui semble clair, c’est que le jeune joueur se plaît dans l’organisation du Canadien. Vous me direz qu’il ne peut pas se permettre de parler contre son organisation dans un tel cadre (ce qui n’est pas faux), mais certaines réponses sont claires : le voilà un membre de la Flanelle.

Par exemple? Le natif de Toronto a grandi en tant que partisan des Maple Leafs, mais il en parle comme s’il s’agissait d’un sombre moment de son existence. À la question « as-tu grandi à titre de partisan des Leafs? », il a répondu que c’était tristement le cas.

Il faut dire que les Leafs des années 2000 ne lui ont donné aucune raison de célébrer. C’est peut-être juste ça, aussi.

Son deuxième aréna préféré (outre le Centre Bell), c’est la Place Bell. Cela démontre forcément qu’il est bien dans l’organisation du CH et qu’il a trouvé sa niche, lui qui a aussi dit bien aimer la ville de Laval. On peut présumer que c’est parce qu’il apprend beaucoup chez le CH puisque deux des trois gars qui sont ses modèles au niveau de son style de jeu (Phillip Danault, Patrice Bergeron et Nate Thompson… encore lui!) sont des gars avec qui il joue / avec qui il a joué.

On peut aussi penser que les entraîneurs sont bons avec lui. Si on lit entre les lignes, on comprend bien que Joël Bouchard est taillé sur mesure pour aider au développement des jeunes dans la LAH.

Il a aussi dit du coach du Rocket qu’il s’en fait vraiment pour ses joueurs, qu’il a donc leur réussite à coeur.

Celui qui a choisi de prendre des cours de poterie à la place d’un cours de français à l’école (avoir su…) était d’ailleurs en train de jouer au basketball quand il a été repêché par le Canadien. Il pensait que le draft était terminé.

Heureusement pour lui, il ne l’était pas… et le voilà au sein d’une organisation qu’il semble bien aimer.