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Jacques Martin n’a jamais reçu de raison pour son congédiement

Le 17 décembre 2011, l’entraîneur-chef du Canadien de Montréal, Jacques Martin, est relevé de ses fonctions alors que l’équipe maintient une fiche de 13-12-7. Il sera remplacé par Randy Cunneyworth, dont on se souvient pour des raisons autres que les performances de l’équipe sur la patinoire.

Hier soir, en entrevue avec Dave Morissette, Martin est justement revenu sur cet événement, entre autres.

Un élément très intéressant amené par l’ancien pilote du Canadien, c’est qu’il n’a jamais reçu de raison précise pour motiver son congédiement.

Voici d’ailleurs son explication :

Je n’ai jamais reçu de raison. Ce sont des choses qui arrivent, l’organisation voulait aller dans une autre direction. C’est malheureux parce qu’on bataillait encore pour la dernière place donnant accès aux séries. On avait eu un lent début de saison, mais on s’était replacés – Jacques Martin

On sent donc que la décision avait été prise depuis quelques temps et que ce n’était qu’une question de temps avant qu’il perde son poste. Comme il l’explique, bien que les premières semaines avaient été pénibles, l’annonce de son congédiement est survenue après la première défaite de l’équipe en temps réglementaire depuis deux semaines. L’équipe semblait prendre ses aises, mais Pierre Gauthier a tout de même cru bon de limoger son entraîneur.

Martin est également revenu sur la nomination de Brian Gionta en tant que capitaine de la Sainte-Flanelle. Il a vanté le côté rassembleur de l’ancien ailier du Canadien et affirme qu’il avait déjà le respect du vestiaire au moment d’apposer un C sur son uniforme. De plus, la communication entre Martin et Gionta était très bonne et les deux étaient capables d’apporter des suggestions pour s’aider mutuellement.

S’il avait eu à nommer son capitaine une saison plus tôt, il admet qu’on aurait pu voir le nom de Hal Gill dans la prestigieuse liste de ceux qui ont arboré le C sur leur uniforme durant leur passage à Montréal. Toutefois, il avait un certain doute, ce qui l’a amené à reporter la décision à l’année suivante, jusqu’à la nomination de Gionta.

Bref, plusieurs points très intéressants amenés par Jacques Martin dans cette entrevue, que je vous remets ici.

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