Depuis que Montréal est en zone rouge, il est difficile pour tout le monde d’avoir une vie normale. C’est vrai pour moi, ce l’est pour vous et ce l’est aussi pour les joueurs du Canadien qui sont dans la zone rouge.
Partout dans la LNH (ou du moins à plusieurs endroits), les gars ont accès à leur centre d’entraînement. Mais à Montréal? Ce n’est pas le cas. La zone rouge l’empêche.
Évidemment, cela désavantage les joueurs de la Flanelle, qui voient leurs adversaires s’entraîner.
C’est donc la raison pour laquelle Geoff Molson a contacté le premier ministre du Québec, François Legault, afin de (notamment) lui jaser à cet effet. C’est ce qu’a rapporté Marc-Antoine Godin de The Athletic.
How are the Canadiens are managing player conditioning?@MAGodin finds out: https://t.co/ygKPLSJq2l
— The Athletic Montreal (@TheAthleticMTL) November 25, 2020
Il n’est pas le seul à avoir jasé de la situation puisque le docteur Horacio Arruda a vu son conseiller, le docteur Richard Massé, être rencontré par le médecin en chef du Canadien, le docteur David Mulder.
Le Canadien a donc sorti les grosses armes afin de pouvoir convaincre le gouvernement. Par contre, la situation n’a pas changé, elle.
À ce temps-ci de la saison morte, le préparateur physique du club, Patrick Delisle-Houde, considère que les joueurs doivent patiner au moins une ou deux fois par semaine afin d’avoir au moins une vingtaine de séances derrière la cravate en vue du camp. Mais pour les joueurs qui ne peuvent pas patiner… c’est un gros défi.
Pourquoi? Parce que patiner, c’est unique.
Quand on n’a pas accès à des patinoires, c’est très difficile de reproduire la biomécanique ou le stress appliqué au niveau musculaire, neurologique ou cardiovasculaire qu’on retrouve sur une patinoire, ça c’est certain. – Delisle-Houde
Il sera intéressant de surveiller comment les joueurs qui n’ont pas patiné s’en sortiront. Après tout, sans le Complexe Bell, les gars doivent s’entraîner à la maison, ce qui n’est pas idéal.
Est-ce que le gouvernement d’ici fera comme à Toronto, soit autoriser l’accès au centre d’entraînement quand le camp sera officiellement lancé seulement et pas avant?
Peut-être, oui.