Depuis le début de son mandat, François Legault n’a pas eu de controverses majeures. Il y a évidemment eu des sujets qui ont fait réagir un peu plus que d’autres (surtout du côté de l’immigration), mais rien pour lancer un processus de destitution comme de l’autre côté de la frontière.
On ne sait pas si M. Legault cherche ailleurs afin de faire réagir, mais force est d’admettre que le premier ministre du Québec a réussi à attirer l’attention. Il a publié hier sur Twitter afin de se demander si le Canadien ne devait pas échanger Carey Price et Shea Weber.
Gros défi en 2020: Doit-on échanger Price et Weber? 😉
— François Legault (@francoislegault) January 3, 2020
Le petit bonhomme qui fait un clin d’œil est clairement là pour démontrer qu’il y a de l’humour dans l’air. Il s’agit toutefois d’un pari à prendre : se demander publiquement si le CH doit échanger ses deux plus grosses vedettes (incluant le capitaine qui s’en va représenter l’équipe au Match des étoiles), c’est un risque.
Le fait-il pour se rapprocher de la population? Pour faire jaser? Pour détourner l’attention? Qui sait.
Il ne s’est pas arrêté là. En plus de lancer son débat, il a commenté la signature d’Ilya Kovalchuk avec un seul mot. Ce mot? Oups!
OUPS! Kovalchuk avec le Canadien https://t.co/MzfIcdRMJI
— François Legault (@francoislegault) January 3, 2020
Il y a deux options qui peuvent expliquer ce commentaire par rapport à la signature de celui qui s’est présenté à la presse montréalaise :
- Il considère que le Canadien a signé le Russe 10 ans trop tard ;
- Il a réalisé que Marc Bergevin a ajouté l’attaquant afin de gagner, rendant le scénario d’une transaction impliquant des deux gars de l’Ouest impossible.
On ne veut pas lui mettre des mots dans la bouche, mais on ose imaginer que le scénario #2 s’applique ici.
Qu’importe la raison, cela a fait jaser.