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Finalement, Carey Price connaissait l’histoire de la Polytechnique

Samedi, la publication où on a vu Carey Price supporter la Coalition canadienne pour les droits des armes à feu a fait jaser en masse. Et depuis quelques jours, le dossier prend de l’importance.

Le problème, dans l’histoire, c’est le bout où on voit le gardien s’associer à une coalition radicale. Après tout, pour ce qui est de son opinion en tant que tel sur le projet de loi C-21, il a le droit à son avis, qu’on ait la même ou pas.

Mais comme Price est une personnalité publique et un citoyen canadien, il a des responsabilités, dont celle de se tenir au courant des causes qu’il défend. Surtout quand on parle d’une coalition aux idées radicales.

À mes yeux, le problème est là.

C’est aussi le cas de bien des gens et c’est pour ça que, bien malgré lui, il est au coeur d’une controverse. Tout le monde est conscient qu’il ne voulait pas créer une telle tollée et qu’il ne veut pas de mal à personne.

Mais il a quand même endossé, par la bande, un cause indéfendable. Si la coalition peut endosser de tels propos, que peut-elle faire aussi?

En ce 6 décembre, on se souvient de la tuerie qui a coûté la vie de 14 femmes qui ne voulaient que faire leur chemin dans la vie. Au lieu de se souvenir, on parle d’une coalition qui ridiculise l’événement.

On sent Price pris entre l’arbre et l’écorce en ce moment. Après avoir vu le Canadien affirmer hier qu’il ne connaissait pas le drame de 1989, le gardien a fait volte-face ce matin sur Instagram en affirmant le contraire.

Qu’il soit au courant ou pas, ce n’est pas ce qui dérange ici. Ce qui dérange, c’est le fait d’endosser une coalition qui est radicale au point d’utiliser un tel code promo (Poly) pour un petit 10 % de rabais.

Espérons que tout le monde puisse apprendre de ça.

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