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Et pourquoi pas un « coach » anglophone à Montréal? | Hockey Canada devra se regarder dans le miroir | En rafale

Texte écrit par Andre -Well- Ouellet

Bon samedi à vous très chers lecteurs,

Pour les gens qui fréquentent le « danslescoulisses.com » depuis un bout, eh oui, il s’agit bel et bien d’un retour pour moi sur le site qui m’a permis de me faire les dents, et ce, 5 ans plus tard !

Très heureux soit dit en passant, de retrouver mes bons vieux chums DLC et Drou.

Vous avez probablement cliqué sur le lien en vous disant « WTF ? Well commence fort en jésus », mais détrompez-vous, ce n’est pas du tout mon but, au contraire.

J’avais plutôt envie de vous convier à un billet où on allait tous s’imaginer autour d’un feu entre boys à boire une couple de bièrettes en jasant de hockey. Un beau vendredi soir entre boys !

Le titre fesse, j’en conviens, mais je crois qu’on est rendu là dans notre processus chez le Tricolore. On l’a imposé longtemps cette culture-là de devoir embaucher un entraîneur qui est natif du Québec ou qui du moins, parle le français parfaitement. Je trouve ça ben correct de l’avoir fait, mais je crois qu’on devra penser un jour ou l’autre à enlever cette barrière de la langue qui vient priver une équipe aussi prestigieuse de la remporter sa %$ ?$ ?% de 25Coupe Stanley.

C’est loin 1993…

Loin de moi l’idée de crier haut et fort que Michel Therrien n’a pas ce qu’il faut pour donner au CH cette 25e Coupe Stanley, mais malheureusement, je dois vous avouer que j’en doute de plus en plus. J’ai même tendance à croire que son règne en est à ses derniers miles. Dans ma tête, si Therrien est congédié, ça ne fait aucun doute qu’on doit relancer le débat.

Et pourquoi ne pas simplement embaucher le « meilleur candidat disponible » au moment présent ?

Prenons comme exemple Mike Babcock qui a défrayé les manchettes cet été en acceptant un lucratif contrat de 8 ans avec les Leafs. 8 ans…

Admettons… On jase là… On est entre chums autour du feu pis on est chaudasse un peu là tsé#DommageQuOnSoitLeMatin

Mike Babcock signe avec le Canadien de Montréal l’été passé, un lucratif contrat de 8 ans. Même contrat qu’avec les Leafs. Babcock a déjà une « base » en français pour avoir étudié à l’Université McGill et pour avoir fréquenté beaucoup de francophones à l’époque. Vous ne croyez pas, vous autres, qu’après la 2ou la 3e saison à la barre du Tricolore, que Babcock ne serait pas « pratiquement bilingue » ?

On dirait que j’ai tendance à croire ça moi… Je suis peut-être naïf là, mais tsé on est un peu chaudasse, autour du feu… On jase là…

Je me dis que si ça avait été « possible » avec Babcock, que ça pourrait l’être avec un candidat qui a aucun lien avec le Québec ni avec la ville de Montréal. Je pense qu’un bon talk entre le nouvel entraîneur, Geoff Molson et Marc Bergevin peut faire en sorte que le « meilleur candidat disponible » puisse avoir le job à Montréal avec une espèce de garantie qu’il doit absolument apprendre le Français très rapidement. Je la comprends votre réalité médiatique, j’ai les deux pieds dans les médias sportifs depuis 8 ans, je sais que pour les journalistes, etc… Mais ne croyez-vous pas vous autres, que de gagner une Coupe Stanley devrait être plus important que d’avoir un beau scrum en français après les matchs ?

Moi oui !

Hockey Canada
La victoire de la Finlande aux derniers U20 ne m’a pas vraiment surpris. Dès le départ, je voyais les Américains affronter les Finlandais en finale. Pourquoi? Parce c’était surtout une question de feeling, deux équipes à maturité parmi les 4-5 favorites. Tournoi très relevé by the way, je n’ai manqué aucun match et je vous confirme qu’aucun match ne m’a déçu… ou presque… #ECJ

https://www.youtube.com/watch?v=s7-H3eJFCd4

J’ai beaucoup aimé le billet de Martin Leclerc qui parle du fonctionnement du hockey élite en Finlande. Je vous conseille fortement de le lire. LIEN

« En tant que petit pays, nous ne pourrons jamais rivaliser avec le nombre de joueurs que développent des pays comme les États-Unis et le Canada. Comme notre base de membres est plus petite, nous avons décidé d’aborder les choses différemment, en nous donnant pour mission de former les meilleurs entraîneurs du monde »

Les mots de Timo Bäckman, directeur sportif de la Fédération finlandaise de hockey.

Il faut, évidemment, en prendre et en laisser puisque comme monsieur Bäckman le mentionne, ils sont moins nombreux donc, ils peuvent se concentrer sur la qualité plutôt que sur la quantité, mais il y a quand même une belle leçon à en tirer.

En gros, mon point c’est que le hockey international est en train d’atteindre un niveau jamais atteint depuis que le hockey est né et c’est tant mieux. C’est tant mieux parce que c’est l’amateur qui va en bénéficier au final. Les U20 de cette année ont été parmi les plus solides que j’ai eu la chance de suivre et je dois vous avouer ne même pas me souvenir de la dernière fois où je me suis pas tapé un U20 pendant la période des fêtes.

J’en parle souvent à la radio et je crois qu’un jour, au Canada en général, on devra se regarder dans le miroir et se demander qu’est-ce qu’on fait de mal pour que les autres pays nous rattrapent battent. On est pas mal orgueilleux comme peuple et je suis capable en masse de vivre avec ça, je le suis moi aussi. Pas mal même… Mais je crois aussi qu’on doit commencer à avoir envie d’apprendre des autres, arrêter de s’dire : « C’est notre sport national, on l’a inventé. »

Tsé on ne serait pas les premiers à avoir inventé de quoi pour finir par se faire dépasser par un autre…

Ce que j’ai appris moi de tout ça, c’est que j’ai l’impression qu’au Canada, qu’au Québec, les entraîneurs prennent de plus en plus de place et que c’est peut-être vers eux qu’on devrait diriger notre grand doigt quand vient le temps de choisir des gens à pointer du doigt.

Avant d’aller plus loin, lisez cet article que j’ai lu, aujourd’hui qui résume pas mal pas mal mon point. On s’reparle après… LIEN

Je crois qu’on devrait apprendre à encadrer les jeunes sans avoir le mauvais réflexe de les dénaturer. Le kid a 15 ans, il joue midget aaa et c’est un joueur offensif avec des lacunes en défensive. Fine… Apprenons-lui à améliorer son jeu en défensive sans bousiller ses aptitudes offensives. De façon logique, le kid va être meilleur offensivement à 16 ans puisqu’on a décidé de lui laisser la chance de continuer sa progression offensive. Et parce qu’on a bien communiqué avec lui et qu’on l’a laissé être lui-même, il va avoir amélioré son jeu défensif dans un contexte positif, donc au final? Le kid est un joueur plus complet et il est encore plus près de son rêve.

Cette saison, je crois de mémoire, qu’il n’y ait seulement que 34 ou 35 Québécois dans le show. Est-ce normal?

NON !!!!!!!

Let’s fix this guys please and … Let kids be kids!

Bonnnn, je commence à geler un peu les boys, y commence à faire froid… On rentre-tu? #JeMImagineEncoreAuFeu

En rafale
– Et si Marc Bergevin mettait la main sur Jonathan Drouin, est-ce que sa transaction impliquant John Scott lui serait pardonnée?

– La mauvaise saison de David Perron l’aura envoyé à Anaheim et la mauvaise de Carl Hagelin, à Pittsburgh :

Il n’y a pas que les transactions mineures, Marc!

Perron-Hagelin : Une transaction qui se ressemble au niveau comptable :

https://twitter.com/generalfanager/status/688323600072486912

– Les jeux du vendredi soir dans la LNH :

Un premier tour du chapeau cette saison, pour Patrick Kane…

… et un premier en carrière pour Vladislav Namestnikov :

Bo Horvat y est allé de tout un boulet afin d’enfiler un but gagnant :

Mais le but de la soirée revient à Anton Stralman :

Allo Sidney, ça va man?

– Quand Zdeno Chara voit noir, ça donne ça. VIDÉO

 

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