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En 2014, Brendan Gallagher doutait de la mâchoire cassée de Derek Stepan

Dans la catégorie «Récolter ce que l’on sème», les nominés sont… Brendan Gallagher et Marc Bergevin.

Si l’organisation a été grandement frustrée par les commentaires d’Alain Vigneault, qui doutait de la blessure de l’attaquant du Canadien, elle goûte maintenant (en quelque sorte) à sa propre médecine.

Lorsque Vigneault était l’entraîneur-chef des Rangers de New York et que les deux formations ont croisé le fer en Finale de l’Est, Derek Stepan a été blessé au visage après un coup vicieux de Brandon Prust.

Après le match, Brendan Gallagher a parlé avec les médias et ses commentaires sont presque identiques à ceux d’Alain Vigneault à son égard. Voici l’extrait en question.

« Je m’attends à 100 % qu’il joue. Il s’est levé et jappait, criait, donc je ne pense pas que sa mâchoire faisait trop mal. » 

-Brendan Gallagher, 2014

Si ce n’est pas une copie conforme de ce que l’entraîneur-chef des Flyers a lancé après la défaite de son équipe, je ne sais sincèrement pas ce que c’est. C’est drôle comment les athlètes oublient facilement l’effet de l’adrénaline lorsque ça les avantage dans un argument…

Rappelons qu’Alain Vigneault a maintenu son point, aujourd’hui, en point de presse. 

Ce n’est peut-être pas hypocrite, mais certainement très ironique. Parions que l’entraîneur québécois n’a aucun remord par rapport à ses commentaires, considérant qu’il s’est fait faire le même coup il y a six ans.

Marc Bergevin aurait voulu que Vigneault attende les résultats de ses examens avant de commenter la situation… Mais Gallagher ne l’a pas plus fait en 2014.

Il s’agit d’une nuance importante à apporter, même si la planète sportive montréalaise est présentement en beau fusil contre les Flyers et leur coach. Il faut dire qu’il y a une différence entre un entraîneur dans la cinquantaine et un joueur dans le début de la vingtaine. Il y a également une différence entre les gestes en question… Mais ça va tout de même faire jaser.

Il y a toujours un contexte, des raisons. Et on a trouvé ce que c’était, dans ce cas-ci.

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