Emil Heineman a un potentiel « top-6 », selon Anthony Martineau

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Leksands IF, l’équipe d’Emil Heineman en Suède, a été éliminé il y a quelques jours.

Voilà donc l’attaquant acquis dans la transaction Tyler Toffoli prendre la direction de Laval pour le reste de la saison.

Heineman n’est pas l’espoir qui attire le plus l’attention au sein de la banque d’espoirs du CH. Il est un bon joueur, mais ses statistiques en Suède ne sautent pas aux yeux, disons.

Cette année, il a récolté 15 points, dont huit buts, en 35 rencontres.

Par contre, Anthony Martineau voit un (très) bel avenir au jeune dans le circuit Bettman. L’excellent journaliste de TVA Sports pense même qu’il a un potentiel « top-6 » dans la LNH. La balle est dans son camp.

Ce n’est pas vraiment un secret, la force du Suédois, c’est son tir. Il en a un foudroyant et il excelle en avantage numérique, notamment. Son jeu offensif va déterminer s’il jouera sur l’un des deux premiers trios ou non, selon Martineau.

Celui-ci n’a pas manqué de compliments pour décrire le jeune homme. En effet, Heineman est un gars calme, qui ne précipite pas ses décisions et qui a un très bon échec avant. Parfois, pour les jeunes joueurs, cela peut être des aspects du jeu qui sont à travailler. Pas pour Heineman, cependant.

Par contre, l’espoir du CH devra travailler sur des aspects en particulier s’il espère gagner une place à Montréal l’an prochain.

Premièrement, il devra jouer à l’intérieur des points de mise au jeu. S’il peut se démarquer dans l’enclave et prendre le centre, il marquerait beaucoup de buts avec le tir qu’il possède.

Deuxièmement, son équilibre est à améliorer, selon Martineau. Lorsqu’il était dans le junior, il aimait s’impliquer physiquement, mais dans la SHL, il a rapidement vu que ce n’était pas nécessairement « la même game ». Et dans la LNH, ce l’est encore moins.

À 21 ans, six pieds et 194 livres, il a encore du temps pour s’améliorer et prendre un peu de masse musculaire.

Mais ce qui va distinguer le principal intéressé des autres attaquants en compétition avec lui, c’est son bâton actif.

Avec Cole Caufield, Nick Suzuki, Kirby Dach, Juraj Slafkovsky et tous les autres attaquants qui forment le futur de l’équipe, est-ce que Heineman a vraiment un rôle au sein du top-6 montréalais? Il est trop tôt pour dire quoi que ce soit, mais clairement, il devra démontrer et transposer toutes ses qualités énumérées dans la grande ligue.