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Eeli Tolvanen fait mal paraître le CH (et bien d’autres équipes) de ne pas l’avoir réclamé

Le 11 décembre dernier, les Predators de Nashville ont surpris bien des gens en annonçant qu’ils avaient placé Eeli Tolvanen, leur choix de première ronde en 2017, au ballottage. À 23 ans, il n’avait pas connu l’éclosion espérée, mais il n’était pas un vilain joueur et il avait encore du temps pour se replacer.

Sur le coup, je vous avoue que tout comme plusieurs de mes collègues chez DLC, je voyais une opportunité idéale pour le Canadien de le réclamer et d’essayer de le relancer. Après tout, Martin St-Louis semble être capable de sortir le meilleur des jeunes joueurs, donc Tolvanen semblait être un bon pari.

En fin de compte, le CH ne l’a pas réclamé (à ma plus grande surprise), tout comme bon nombre d’équipes. Et au final, c’est le Kraken de Seattle qui l’a greffé à sa formation.

Comment va Tolvanen depuis son arrivée dans l’Ouest? Il a simplement inscrit huit buts et 10 points en 15 matchs.

Il ne parviendra (presque) assurément pas à maintenir une telle cadence, mais clairement, Tolvanen profite actuellement de sa deuxième chance loin de Nashville pour démontrer qu’il est capable de produire dans la LNH. Et ça, c’est avec un récent creux de vague où il n’a pas inscrit le moindre point pendant quatre matchs consécutifs.

Par contre, à ses trois derniers matchs, Tolvanen a recommencé à terroriser les gardiens adverses, lui qui a marqué à chacun de ces trois matchs avant la pause des Étoiles.

Le fait de ne pas avoir réclamé Tolvanen n’est pas la fin du monde pour le Tricolore, et peut-être qu’il n’aurait pas été en mesure de se relancer à Montréal pour quelconque raison, mais à l’heure actuelle, ça semble être une opportunité ratée pour le CH d’ajouter un jeune joueur prometteur à son organisation.

Et tant mieux pour Tolvanen, qui fait mal paraître bien des équipes, mais qui fait surtout mal paraître les Predators d’avoir abandonné aussi rapidement dans son cas. Je lui souhaite de poursuivre sur sa lancée.

Bref, une opportunité (à première vue) ratée pour le Canadien, mais il y en aura d’autres à l’avenir. Il faudra toutefois prendre le train quand il passera, les prochaines fois.

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