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Dossier Caufield : tout le monde le sait… mais personne ne veut le dire

Laissons Sebastian Aho tranquille et tournons-nous plutôt vers Cole Caufield, le dernier premier choix du Canadien de Montréal. Une fois de plus, cessons de vivre avec de l’espoir et soyons réalistes (regarde qui parle) au sujet du petit espoir : l’As marqueur se dirige vers le Wisconsin. Certes. Tout le monde le sait, mais personne ne veut le dire. Caufield ne gaspillera pas son éligibilité à l’université pour participer au camp et se ramasser à Laval ensuite. I guess!

Jack Hughes, qui s’occupait d’alimenter Caufield l’an dernier, amorcera son règne au niveau professionnel en septembre prochain et tout indique (c’est même presque coulé dans le béton) qu’il sera de l’alignement partant des Devils du New Jersey le 4 octobre prochain contre les Jets de Winnipeg. Le prodige de 18 ans mesure 5 pieds 10 et pèse 170 livres, mais puisqu’il est considéré comme un talent à la McDavid, on ne se pose pas de questions sur son cas.

Dans le cas de Caufield, on parle tout de même du meilleur marqueur de buts depuis Alex Ovechkin, même s’il n’est pas de la trempe d’un McDavid. Il sait comment la mettre dedans et ça, ça ne s’achète pas. Le jeunot a tellement confiance en ses moyens, qu’il n’a pas besoin de zieuter le filet avant de tirer vers le gardien. Il s’élance, il « frappe » la rondelle et ses yeux n’ont toujours pas aligné la cage du gardien, ou même le cerbère.

Pensez-y, Caufield a fait scintiller la lumière rouge à 115 reprises en 99 joutes, ça reste un exploit hallucinant et hors du commun. Il a marqué ce nombre de buts élevé grâce à Hughes, mais Hughes a décroché autant de mentions d’aide grâce à Caufield. Un petit format? On s’en fout puisqu’il est doté d’un don, dont peu peuvent se vanter. Sauf Alexander Ovechkin.

Attention, loin de moi l’idée de prédire qu’il entamera la prochaine campagne à Montréal. Tout ce que je souligne, c’est qu’il est un joueur spécial lui aussi.

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