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Dominik Hasek aurait décidé de se présenter à la présidence de la République tchèque

Faire de la politique, c’est loin d’être fait pour tout le monde. Surtout en situation de crise.

Je ne veux rien enlever à l’humoriste qu’est Guy Nantel, mais serait-il vraiment apte à gérer la crise de la COVID-19 présentement? C’est pourtant ce qui pourrait se produire si Nantel était nommé chef du PQ, que le parti remportait les prochaines élections et qu’une nouvelle pandémie venait à éclore.

Comment un gars comme Guy Nantel pourrait-il prendre des décisions en santé qui toucheraient la vie de milliers de Québécois(es)? En aurait-il l’expertise? L’expérience? Comment pourrait-il dealer avec la santé de la population? Avec les multiples menaces de poursuites?

Bon, les chances de voir Nantel et le PQ tasser la CAQ à court terme sont (très) faibles, mais vous comprenez le principe. Quoique les États-Unis ont un président tout à fait atypique en Donald Trump… mais l’on voit ce que ça donne aussi.

Eh bien, Dominik Hasek aurait pris sa décision lui. Selon un journaliste tchèque attitré à la couverture du hockey de la LNH, tout indique que l’ancien gardien de but se présentera à la présidence de son pays lors des prochaines élections.

Des rumeurs avaient couru quant à son intérêt envers une telle chose en juillet dernier.

Hasek, propriétaire d’un compagnie de boisson énergisante et président de la Fédération de Republique Tchèque de football, a 55 ans. Il se présentera vraisemblablement pour les élections qui doivent se tenir en 2023. Une campagne, ça doit toutefois se préparer.

Il a indiqué l’an dernier aimer faire des choses responsables, ajoutant que le poste de président est un travail rempli de responsabilités… quelques mois après avoir réclamé publiquement la démission du premier ministre. Il est habitué à la pression de la popularité et aux critiques, mais a-t-il ce qu’il faut pour être président? Je ne connais pas assez l’homme derrière le masque de gardien de but pour m’avancer. Quoique l’on sait qu’il est hautement diplômé et qu’il a même été enseignant.

Il y a plusieurs partis politiques qui aspirent au pouvoir en République tchèque et l’on ignore pour l’instant lequel d’entre-eux tendra la main à Dominik Hasek (ou encore si ce dernier se présentera à titre de député indépendant). À noter que l’actuel président de la République tchèque gère très bien la crise de la COVID-19 alors que seulement 204 personnes sont mortes de celle-ci à travers le pays jusqu’ici. Il risque d’être difficile à battre… à moins de complètement l’échapper avec son déconfinement.

Au Canada, on a vu Jacques Demers et Ken Dryden être nommés sénateurs, alors qu’Enrico Ciccono a été élu député provincial. D’anciens sportifs en politique, ça existe!

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