Je ne connais pas beaucoup – vraiment pas beaucoup – de personnes qui voyaient Rafaël Harvey-Pinard connaître autant de succès avec le CH lors de la dernière saison.
Il a été rappelé de Laval parce qu’il le méritait, certes… Mais n’oublions pas qu’il a aussi été rappelé en raison des nombreuses blessures. Le Canadien avait besoin de renfort et le rappel du Québécois était logique dans l’optique où il était le meilleur joueur du Rocket depuis le début de la dernière saison.
Mais Rafaël Harvey-Pinard fait les choses de la bonne façon. Il n’a jamais changé son style de jeu après avoir été rappelé et ses efforts, mélangés à sa fougue, lui ont permis d’inscrire 14 buts (et 20 points) en l’espace de 34 petits matchs.
Sur un échantillon de 82 rencontres, on parle d’une production de 34 buts. Les circonstances lui étaient favorables et peut-être qu’il ne marquera jamais autant de filets lors d’une seule saison dans la LNH, mais il faut tout de même le souligner.
La chimie entre Nick Suzuki et lui l’a peut-être un peu aidé aussi. Les deux gars se complétaient super bien sur la patinoire en raison de leur style respectif et la combinaison a fonctionné dès le départ.
Le capitaine savait, d’ailleurs, qu’il allait « fitter » avec RHP. Dès qu’il l’a vu disputer quelques matchs avec le CH lors de la dernière saison, il savait qu’il voulait être jumelé au Québécois plus tôt que tard…
Et cela, à mes yeux, en dit beaucoup sur le joueur qu’est Rafaël Harvey-Pinard.
« Jouer avec lui, c’est juste facile », a confié Suzuki sur les ondes de TSN 690 Radio :
ICYMI: @CanadiensMTL's Nick Suzuki joined @MitchyGallo and @Imstilljon earlier today and talked about summertime in Montreal and his relationship with Rafael Harvey-Pinard.
Full interview: https://t.co/6OeJk201sK pic.twitter.com/7wiOqh5l7A— TSN 690 Radio (@TSN690) July 27, 2023
Après tout, comme il l’explique, Harvey-Pinard est souvent au bon endroit sur la patinoire… Et son désir de se défoncer à l’ouvrage ne fait que faciliter le travail de ses coéquipiers.
Il ressemble beaucoup au Brendan Gallagher des années 2015 à 2020. On parle d’un joueur qui n’a peut-être pas le plus gros gabarit…
Mais on parle d’un joueur qui n’a pas peur de personne et qui joue comme s’il faisait 6’2 et 210 livres.
La congestion à l’attaque et le fait que RHP est exempté du ballottage pour la saison à venir font en sorte que sa place dans l’alignement de l’équipe n’est pas garantie pour le premier match de la prochaine campagne.
Il devra se battre au camp d’entraînement pour obtenir son poste… Mais j’ai l’impression qu’il commencera la saison « en haut » s’il continue de faire les choses de la bonne façon au camp.
Et si les circonstances ne lui permettent pas d’entamer la prochaine campagne dans la Ligue nationale, mon petit me doigt que ce ne sera pas trop long avant de le voir obtenir un rappel dans la LNH.
La bonne nouvelle, c’est qu’on sait déjà ce qu’il peut amener à une équipe de la grande ligue sur la patinoire.