Guy Lafleur. Le démon blond. Flower. Bref, celui-là demeure l’un des plus grands de l’histoire du Canadien de Montréal. Personne ne doute de ça. Il est un grand, tout comme Jean Béliveau et Maurice Richard.
L’ancien numéro 10 de cette Sainte-Flanelle glorieuse de l’époque avait rendez-vous avec Paul Arcand dans le cadre de l’émission Conversation secrète. Lafleur s’est confié au sujet de sa passion pour la vitesse, disons-le ainsi. En 1973, il roulait entre Montréal et Québec aux petites heures afin de ne pas se promener à travers le trafic. La 40 ou la 20 était une piste de course. Il a déjà réalisé ce trajet en 55 minutes, avec une Ferrari Daytona.
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— TVA Sports (@TVASports) November 21, 2017
Cocasse et divertissant ce passage puisque 44 ans plus tard, on ne peut plus rien faire sauf dire qu’il était fou de rouler à une vitesse aussi risquée. Hormis cette confidence plus personnelle, Flower s’est livré à Monsieur Arcand. À l’époque qu’il s’est retiré du Canadien, lors de ses derniers moments difficiles, il a lancé quelque chose d’étonnant.
« Dans chaque organisation, il y a du monde en place pour nuire aux autres. C’est dur de comprendre, mais moi, j’ai su par après que ces gars-là, lorsqu’ils ont été mis en poste, Jacques Lemaire et Serge Savard, leur premier but était de se débarrasser des joueurs avec qui ils avaient joué! » – Lafleur
Ça ne date pas d’aujourd’hui. Si le plan d’une organisation est de tasser des joueurs, elle le fait. On a vu souvent Marc Bergevin réaliser ce type de coup. Réussira-t-il à le faire avec Alex Galchenyuk?
Bref, dans le cas de Savard et Lemaire, ils ne voulaient fort probablement pas faire affaires avec des chums de vestiaire.