Le problème majeur du Canadien est enfin décelé

Qu’est-ce qui tourne mal chez le Canadien? Le fait que l’organisation n’ait pas de vrai premier centre? La défensive peu mobile? La somnolence d’Alex Galchenyuk? Est-ce la faute de Claude Julien et/ou de Marc Bergevin? Tous les fans, du moyen au disciple tentent de se prononcer, alors que la vraie réponse demeure en réalité introuvable.

Si l’on fouille plus loin, vers les statistiques un peu plus sexys, la difficulté de conserver la possession du disque à la suite d’une mise en jeu demeure un aspect très faible chez le Canadien. Une lacune évidente du côté de Jonathan Drouin, lui qui s’incline un peu plus de 65% du temps dans les cercles. Les autres ne font guère mieux puisqu’ils ne parviennent pas à conserver le disque, même s’ils gagnent la petite bagarre du cercle.

Selon Tyler Dellow, en mettant de côté le taux de succès de réussite, le Canadien connaitrait beaucoup de difficulté après que celle-ci soit effectuée. La preuve ultime : le Canadien a un différentiel très froid de moins-11 15 secondes après que le juge de lignes ait déposé le disque sur la surface glacée (à 5 contre 5). Comme l’a souligné Chris Perreault de 25Stanley, c’est un chiffre notable puisque le différentiel global de l’équipe se situe à moins-13.

Lors des présences qui s’amorcent avec une mise en jeu, le bleu-blanc-rouge a accordé 32 buts et en a marqué seulement 11. Ça, c’est le pire différentiel du circuit Bettman tout entier. Lorsqu’il n’y a pas de mises en jeu sur une séquence, que les changements se font sur le « fly », le Canadien s’en sort très bien puisqu’il figure au cinquième de cette catégorie.

Bref, je vous suggère fortement de lire ce billet très bien présenté… ça nous permet de voir du positif un peu chez le Canadien puisque cette lacune peut se corriger en pratiquant à outrance cette facette.

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