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Dans le vestiaire, les jeunes sont placés aux côtés des vétérans

Quand un jeune joueur arrive dans la LNH, généralement, l’équipe souhaite l’encadrer de la meilleure façon possible. Hors glace, et sur la glace.

On en a eu un bel exemple avec Juraj Slafkovsky, d’ailleurs. Le jeune (qui habite seul depuis qu’il a 14 ans) loge maintenant dans une famille d’accueil à Westmount puisque Martin St-Louis et la direction souhaitaient qu’il puisse avoir une vie normale, tout en étant sûr qu’on allait s’occuper de lui de la meilleure façon possible.

Je l’ai dit et je me répète, mais c’était la chose à faire. Cela lui permet de se concentrer sur le hockey à la place de quoi que ce soit.

La même chose se produit dans le vestiaire, d’ailleurs. On a placé les jeunes de l’équipe aux côtés de vétéran afin qu’ils se sentent confortables.

On lit dans le calepin hebdomadaire de Marc-Antoine Godin et d’Arpon Basu de The Athletic (qui est excellent comme à l’habitude, d’ailleurs) que les places dans la chambre sont positionnées de façon spécifique.

Cette année, Kaiden Guhle et Jordan Harris sont côte à côte, avec Evgenii Dadonov, Chris Wideman et David Savard à leur gauche. Arber Xhekaj est entre Mike Matheson et Corey Schueneman. Et Juraj Slafkovsky a Christian Dvorak d’un côté et Josh Anderson de l’autre. – Marc-Antoine Godin et Arpon Basu

J’aime ça, moi, voir des choses comme celles-là.

Je vous laisse le calepin dont je vous parlais si jamais l’envie de le lire vous vient à l’esprit :

On a tous eu besoin d’aide dans la vie pour apprendre à marcher droit et c’est de cette façon-là dont je vois les choses.

Les jeunes doivent être à l’aise en faisant leurs premiers pas dans la LNH et ce de cette manière-là que cela va arriver. Ils ont le luxe d’être bien entourés et cela, qu’on le veuille ou non, a le potentiel de faire une différence pour chaque recrue.

Vous comprenez ce que je veux dire?

J’aime beaucoup, beaucoup la façon avec laquelle le Canadien se comporte avec ses jeunes joueurs. Les kids sont importants aux yeux de la direction, et ça paraît grandement. Et, on sait à quel point le mot « développement » est important présentement à Montréal…

Surtout en ce moment, alors que l’équipe passe par une période de reconstruction. On est en train d’établir une certaine culture en vue des prochaines années et chaque décision prise par l’équipe a un impact dans tout ça au final.

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