Les marchés d’Anaheim et de Dallas ont beau être de belles réussites pour la LNH, on ne peut pas dire qu’ils s’agit d’endroit ou le hockey domine l’offre sportive. Les deux villes ont connu du succès sur la patinoire au cours des 20 dernières années, mais il n’y règne pas la même atmosphère qu’au Canada. Corey Perry est très bien placé pour le savoir, puisqu’il a passé 14 saisons sous les couleurs des Ducks et une avec les Stars.
Alors qu’il a été annoncé lundi matin que Perry se joignait au Canadien pour une saison au salaire minimum de 750 000 $, le principal intéressé a rencontré les médias locaux pour une première fois via Zoom mardi après-midi.
Débutant avec quelques mots en français, il s’est dit très heureux de se joindre à un marché canadien et a précisé qu’il a toujours souhaité revenir dans son pays d’origine pour y jouer au hockey.
Natif de New Liskeard, un village du Nord de l’Ontario situé tout près de l’Abitibi-Témiscamingue, et donc du Québec, Perry a admis que le Tricolore était son équipe favorite lorsqu’il était jeune. Confidence qu’il avait déjà fait à l’époque où il était un jeune joueur de l’organisation des Ducks.
Son joueur préféré en grandissant était le défenseur Éric Desjardins, qui est natif de Rouyn-Noranda et qui avait rendu visite aux jeunes de son école à l’époque.
Corey Perry s’adresse aux médias pour la première fois depuis son acquisition par le Tricolore.
Corey Perry is addressing the media now for the first time since being acquired by the Habs.#GoHabsGo https://t.co/GprmvogNDh
— Canadiens Montréal (@CanadiensMTL) December 29, 2020
Pour le reste, disons que celui qui se fait surnommer « The Worm » a été assez limité dans ses réponses. Il s’intègre déjà très bien à la philosophie du CH!
Il a mentionné n’avoir eu aucune conversation avec des joueurs du Canadien depuis l’annonce de sa signature, outre Shea Weber qui lui a texté un poli message de bienvenu.
Questionné à savoir s’il voyait des parallèles entre la formation des Stars avec laquelle il s’est rendu en finale de la Coupe Stanley l’an dernier et l’édition 2021 du Canadien, le vétéran de 35 ans a mentionné que c’était effectivement le cas.
Il semble avoir eu de la difficulté à en énumérer, mais bon.
Perry a hâte d’embarquer sur la patinoire et malgré la profondeur du club à l’attaque son objectif est clair : jouer le plus souvent possible.