Kent Hughes fait de l’excellent travail depuis le début de l’été. Il a réussi à libérer un peu d’argent avec l’échange de Jeff Petry, il a réussi à se débarrasser du contrat de Shea Weber sans avoir à donner de choix de repêchage et il a réussi à voler le show le soir du repêchage en sélectionnant Juraj Slafkovsky et en obtenant Kirby Dach.
Le seul problème, c’est que Dach n’avait plus de contrat.
Oui, il était agent libre avec restriction, mais quand même. Pour une équipe qui, comme le CH, n’a pas beaucoup de marge de manœuvre monétaire, c’est un détail important.
Et il est toujours difficile d’évaluer la valeur de jeunes joueurs tel que Dach à ce moment de leur carrière. Surtout que Dach n’a pas joué énormément de matchs jusqu’à maintenant dans la LNH. Il n’a toujours pas joué plus de 70 matchs dans une saison et il n’a pas été le plus productif lorsqu’il était sur la glace.
Évidemment, sa contribution offensive va augmenter avec les années, ce n’est rien d’inquiétant, mais la question est de savoir jusqu’où les dirigeants du CH sont prêts à aller dans l’évaluation de la progression potentielle de Dach.
Et bien voilà que les Rangers viennent de donner un solide coup de main au Tricolore, si vous voulez mon avis.
2 ans x 2,1 M$… une entente qui nous donne une idée de la valeur de Kirby Dach. https://t.co/XUSvd3jXj2
— Raphaël Doucet (@raphdoucet) July 28, 2022
Parce qu’en mettant Kaapo Kakko sous contrat pour deux ans, à une valeur annuelle de 2,1 millions de dollars, les Rangers donnent un exellent comparable au Canadien. Tout comme Dach, Kakko est un bon jeune joueur qui est indéniablement de calibre de la LNH, mais qui n’est pas encore en mesure de participer au pointage de façon régulière.
Plus encore, Kakko a été repêché au 2e rang au total en 2019, un tout petit rang devant Dach lui-même. Kakko a 58 points en 157 rencontres dans la LNH jusqu’à maintenant, comparativement aux 59 points en 152 rencontres de Dach.
C’est difficile de trouver des statistiques plus similaires.
Et honnêtement, c’est un excellent contrat, autant pour le joueur que pour l’organisation. Ça donne deux ans au joueur pour prouver qu’il mérite de faire un énorme salaire. De l’autre côté, ça donne une marge de manœuvre à l’équipe pour se positionner convenablement pour la prochaine prolongation de contrat.
Un win-win, finalement.