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Combien de Québécois joueront pour le Canadien en 2022-2023?

L’an dernier, le Canadien a compté sur quelques Québécois au sein de son alignement. On pense à Samuel Montembeault, Jonathan Drouin, David Savard, Laurent Dauphin, Mathieu Perreault, Cédric Paquette, Rafaël Harvey-Pinard et Alex Belzile.

Ils n’ont cependant pas tous joué en même temps et il n’était pas rare, durant la blessure de David Savard et celle de Jonathan Drouin, de voir un seul Québécois en uniforme un soir donné.

Au moins, contrairement à 2021, il y a eu un gars d’ici chaque soir dans l’alignement.

Est-ce qu’il y en aura plus en 2022-2023? On peut se poser la question, et ce, même si bien des choses peuvent changer d’ici là puisque la saison morte n’a pas encore pris son envol.

Parmi ceux qui étaient là en 2021-2022, Belzile, Paquette et Perreault ne devraient pas forcément revenir. Je ne miserais pas non plus forcément sur la présence de Dauphin… et pour ce qui est RHP, cela dépendra de son camp.

Samuel Montembeault n’est pas un cas certain en raison de la situation des gardiens, mais je ne vais pas l’exclure de l’équation. Selon moi, ses chances d’être là sont bonnes.

Jonathan Drouin? Le Canadien a beau vouloir l’échanger, mais je ne sais pas s’il partira d’ici le début de la saison.

David Savard? Je crois que le Canadien veut le garder et je ne vois pas son contrat être intéressant ailleurs de toute manière. Il est sans doute le Québécois avec le plus de chances de commencer la saison en ville. Il est aussi un bon mentor.

 

Est-ce que d’autres Québécois pourraient aider en provenance de Laval? Des Danick Martel, Jean-Sébastien Dea ou Brandon Gignac (pour ne nommer que ceux-là) de ce monde pourraient-ils jouer un match ici et là?

En provenance du junior, de la NCAA ou de l’Europe, l’organisation n’a pas forcément un espoir qui peut faire le saut directement et le prochain repêchage ne devrait pas corriger le tir. À moins que Joshua Roy ne connaisse tout un camp?

Évidemment, il y a la possibilité de prendre un joueur établi sur le marché des joueurs autonomes ou via transaction.

On peut oublier les Patrice Bergeron, les David Perron ou les Marc-André Fleury de ce monde (et possiblement Kris Letang…), mais est-ce qu’un Antoine Roussel (qui est Français, mais qui est un Québécois de coeur) ou un Nicolas Deslauriers (je n’y crois pas, ceci dit) pourrait débarquer?

Je me demande jusqu’à quel point ce sera la priorité de l’organisation. Selon moi, le CH devrait surtout aller chercher de jeunes talents contrôlables avant toute chose pour 22-23.

À suivre cet été.

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