Les comparaisons étaient déjà nombreuses.
Cole Caufield a été repêché au 15e rang en 2019 mais s’il avait mesuré ne serait-ce que cinq ou six pouces de plus, il aurait sorti parmi les premiers joueurs sélectés sélectionnés.
Johnny Gaudreau a été sélectionné en quatrième ronde, mais s’il avait mesuré quatre, cinq pouces de plus, il aurait été choisi en première ronde. À noter qu’en 2011, on repêchait les petits joueurs bien plus loin qu’aujourd’hui. Un gars que l’on surnommait Johnny Hockey se serait clairement amené au podium le premier soir du repêchage s’il mesurait 6’0 (et non 5’7 étirés).
Le petit attaquant des Flames a fait son chemin dans la LNH. Il a récolté entre 58 et 99 points lors de chacune de ses six saisons dans la LNH. Depuis le début de la campagne, il a déjà obtenu huit points (en six parties).
Hier, on n’a pas beaucoup vu le deuxième ailier gauche des Flames, mais il a trouvé le moyen de tout de même récolter une mention d’aide. C’est souvent comme ça avec les bons petits joueurs offensifs.
RDS a comparé les années universitaires et les performances aux championnats mondiaux junior de Gaudreau et Caufield cette semaine… et la ressemblance est frappante.
C'est assez comparable au niveau universitaire! pic.twitter.com/XToGyHr4KX
— L'Antichambre (@Antichambre) January 28, 2021
Caufield a produit moins que Gaudreau sur la scène internationale et il s’enligne pour obtenir un peu moins de points que lui à sa deuxième année universitaire, mais quand même : la progression de leur production au niveau universitaire se veut pratiquement du copié-collé.
Par contre, il faudra fort probablement oublier la saison de deux points par match dans le cas de Caufield. Je doute qu’on ait la chance de le voir disputer une troisième saison au Wisconsin. Il voulait tourner pro en 2020 et il a accepté d’attendre un an. Il se voit à Laval ou à Montréal en octobre et c’est là qu’il devrait se retrouver.
Gaudreau a remporté le trophée Hobey-Baker (MVP) lors de sa troisième saison. Est-ce que Caufield parviendra à le remporter cette année (à sa deuxième campagne)?
À noter que Caufield a produit davantage de points en moyenne (41 en 29 matchs) que Gaudreau (72 points en 60) durant sa dernière année USHL.
Difficile de répondre à cette question aujourd’hui. Il y a un an, je vous aurais fort probablement dit que non, parce que Caufield était un joueur très unidimensionnel.
Par contre, l’espoir américain du Tricolore s’est amélioré dans plusieurs aspects de sa game au cours des derniers mois et il risque effectivement de connaître du gros succès dans la LNH. Au même rythme que Gaudreau? C’est là que je maintiens certains doutes par contre.
Rappelons que les matchs de Caufield ce soir et demain seront diffusés sur les ondes de RDS. Je vous invite à regarder son coup de patin, ses changements de direction et son maniement de rondelle. Caufield n’est PLUS un joueur unidimensionnel.
Le potentiel est là. Au kid de le faire parler.