Cole Caufield a inscrit son 19e but de la saison samedi dernier. Il a aussi récolté une mention d’aide ce soir-là.
Sur son but, le premier choix du Canadien en 2019 était à sa position favorite, soit à la gauche du filet adverse.
THAT’S 1️⃣9️⃣ ON THE SEASON FOR @colecaufield 😱
Badgers lead 2-0!#OnWisconsin | #Badgers pic.twitter.com/zsnQ2V0mAp— Wisconsin Hockey (@BadgerMHockey) February 23, 2020
Caufield est actuellement le cinquième buteur de la NCAA Division 1, le premier chez les freshmen (année de 18 ans). Et seuls Alex Newhook et Nick Abruzzese ont plus de points que Caufield chez les freshmen.
Caufield est aussi le meilleur buteur et le meilleur pointeur de son équipe, une équipe très faible il faut se le dire.
Marc Bergevin et Cole Caufield lui-même n’ont jamais caché que le plan A était de voir Caufield se développer convenablement durant la saison et ainsi être prêt à faire le saut chez les pros une fois la campagne des Badgers du Wisconsin terminée.
Or, il ne reste plus que deux matchs à la saison des Badgers : vendredi et samedi à Ohio State.
Viendra ensuite le Big Ten Tournament, le tournoi éliminatoire des sept équipes universitaires de la région. Les Badgers (6-15-1-1) sont assurés de terminer au dernier rang (sur sept équipes) et d’ainsi affronter la deuxième meilleure équipe de la région. Ça risque d’être Penn State, mais ça pourrait aussi être Minnesota, Notre Dame ou Ohio State.
À noter que la première équipe sur les sept de la région obtient un bye pour la deuxième ronde.
L’équipe gagnante participera ensuite aux régionaux de la NCAA du 27 au 29 mars, puis (peut-être) au Frozen Four du 9 au 11 avril.
Revenons à Caufield…
Son équipe a de très bonnes chances d’être en vacances à partir du 9 mars. Il restera alors 12 matchs au calendrier régulier du Canadien. Est-ce que Caufield pourrait aller rejoindre l’équipe pour son voyage dans l’Ouest du 14 au 22 mars? Ça se peut!
À noter que Caufield n’a toujours pas de contrat et qu’il devra en signer un avant de se joindre au Canadien. Il ne pourra plus revenir dans la NCAA par la suite.
Ce type de contrat se signe généralement très rapidement. Il y a des montants standards accordés aux joueurs sélectionnés en milieu de première ronde. Contrat d’entrée de trois ans à un cap hit d’environ 1 million $ si le joueur évolue dans la LNH.
À noter que la saison 2019-20 comptera comme une saison disputée pour Caufield (aux yeux de la comptabilité de la LNH) s’il se joint au Canadien ou au Rocket.
À noter aussi que oui, on a droit d’être excité et de croire en Caufield… mais il ne faut pas oublier que des petits joueurs qui marquaient des buts dans la NCAA ou le junior canadien sans pour autant transposer ça dans la LNH, il y en a eu des tonnes. Soyons patients avec Caufield. Ne brûlons pas d’étapes. Espérons sans mettre la charrue devant les bœufs et sans faire ressentir ces attentes élevées au principal intéressé.
Ne l’amenons pas à Montréal simplement pour faire diversion et faire plaisir aux fans. Amenons-le s’il est vraiment rendu là dans son développement. Sinon, laissons-le se développer encore une année dans la NCAA…