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Célébration de Michael Pezzetta : les Sabres n’ont vraiment pas aimé ça

On a parlé en long et en large de la célébration de Michael Pezzetta contre les Sabres de Buffalo, lundi. Le joueur de profondeur, qui a marqué le but gagnant en fusillade, a rendu hommage à Tiger Williams.

Le fait de le voir mettre son bâton entre ses jambes a fait jaser en masse. Hier encore, le Canadien faisait du chemin sur ça, ce qui démontre que le joueur ne doit pas exactement avoir commis un crime de guerre.

Même Tiger Williams a commenté le dossier. Selon l’ancien dur à cuire, le joueur n’était pas très bon parce qu’il était trop haut sur son bâton. Il aurait aimé le voir baisser son centre de gravité.

On a senti l’ancien des Canucks jouer dans la blague, mais heureux de voir son geste être repris.

Il me doit une pizza pour avoir fait ça. – Tiger Williams

Tout ça pour dire que si ça a fait jaser dans les médias, c’est parce qu’on parle d’un reflet de ce qui se passe dans les vestiaires de la LNH, où le geste n’a pas été bien reçu.

On l’a senti mardi matin : les joueurs du CH avaient un petit malaise. Pourquoi?

Ce n’était pas en raison du geste en tant que tel, qui a été aimé et qui a été fait dans un contexte que tout le monde comprend. Après tout, les gars aiment Pezzetta et ils comprennent que des chances de la sorte, il n’en aura sûrement pas d’autre dans sa carrière.

C’est plutôt en raison de la façon dont le geste a été perçu que les joueurs s’en font.

Dans les faits, Marc-André Perreault, qui était sur place à Buffalo, a raconté hier soir que les joueurs des Sabres n’étaient vraiment pas des clients satisfaits suite au geste du sympathique attaquant du Canadien.

On peut s’attendre à ce que le code soit appliqué lors du prochain duel entre Pezz et les Sabres.

Marc-André Perreault affirme avoir été témoin d’une conversation, après le match, entre un joueur des Sabres et un joueur de la Flanelle. Le représentant du Canadien démontrait beaucoup de compréhension et de compassion envers son homologue de Buffalo.

Je vous rappelle que Pezzetta n’a pas frappé l’enfant malade d’un joueur des Sabres : il a mis son bâton entre ses propres jambes.

Les gars du CH ont aimé ça, qu’on se comprenne bien… si on oublie l’aspect de l’autre équipe. Après tout, Pezzetta est apprécié dans le vestiaire, mais on dirait que tout le monde s’en faisait avec l’impact de sa célébration sur l’autre équipe.

Ça fait en sorte qu’on en parle encore quelques jours plus tard, ce qui n’est pas normal pour un geste aussi banal.

C’est fou, à la base, que ce soit un enjeu. Après tout, dans d’autres sports en Amérique du Nord, les célébrations font partie de la game et ça aide à attirer des gens et à faire jaser – en bien.

Pourquoi, au hockey, sommes-nous si reculés?

Est-ce que les Sabres, au lieu de se morfondre, ne devraient-ils pas utiliser le tout comme un examen de conscience? Après tout, un club qui se bat pour faire les séries ne devrait pas se placer en position où le résultat d’un match contre une équipe en reconstruction est déterminé par Michael Pezzetta.

À mes yeux, c’est une question plus importante.

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