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Carey Price : le « miracle » est possible, croit Dany Dubé

Le dossier Carey Price continue de faire couler beaucoup d’encre. Et ce, même si les textes ne sont plus forcément imprimés comme c’était le cas il y a quelques années déjà.

Après tout, le legs de Price aura été important pour la ville de Montréal. Qu’on l’aime ou pas, le gardien aura réussi à marquer l’organisation du Canadien, et ce, même s’il n’a pas de bague pour le prouver.

Et c’est parce qu’il a été si important pour les gens (on le voit plus que jamais depuis quelques semaines) que plusieurs s’accrochent.

Ceci dit, il faut se rendre à l’évidence : Price ne reviendra pas. Ron Fournier est même sorti de sa retraite pour venir dire qu’il ne croyait pas au miracle dans le dossier.

Ron pense ce que bien des gens pensent. Après tout, que Price soit en paix avec sa blessure ou pas, le cerbère est magané.

Même s’il dit ne pas abandonner l’idée de gagner une Coupe Stanley, Price a quand même un genou gravement blessé, mais il a aussi d’autres blessures. Quand il monte les marches, il a mal.

Ceci dit, il y a quand même des gens qui soulèvent la possibilité de le voir revenir. Du lot, on peut penser à Stéphane Fiset, qui a déclaré croire que Price pourrait revenir un jour.

Et Dany Dubé, lui, ne ferme pas la porte à un miracle.

Price, qui est entré dans le programme d’aide de la LNH l’an dernier en raison d’un problème d’alcool, aurait (potentiellement) un chemin vers le retour au jeu en raison des miracles de la médecine, selon Dubé.

Son point de vue, c’est que la médecine peut faire des petits miracles.

Sur le fond, il n’a pas complètement tort. Après tout, aujourd’hui, la médecine peut faire des miracles et peut-être que Price pourrait revenir en forme dans le futur.

Mais la question n’est pas là. La question, c’est de savoir s’il veut se faire opérer.

Comme Price l’a expliqué, les chances de voir une telle opération scrapper sa vie sont de l’ordre de 50 %. En raison de son âge, de sa position de gardien et de son genou, c’est élevé.

Pour un gars qui « veut vivre sans douleur au jour le jour », c’est un ÉNORME risque.

Tout porte à croire, comme il l’a souvent dit dans les dernières semaines (dans des entrevues ou devant les caméras), que le risque d’en vaut pas la chandelle. Il ne se ferait pas recommander l’opération s’il n’était pas un athlète, ce qui en dit long.

L’opération, qui se compare à une opération Tommy John dans le genou, est plus risquée qu’un Tommy John pour un lanceur au baseball. C’est ce qu’il avait récemment déclaré.

Je veux dire, Tommy John, oui, tu utilises ton bras tous les jours. Mais tu ne marches pas sur tes bras.

J’ai l’impression que c’est une opération que je ne ferais pas à moins d’avoir une certaine douleur et de ne pas avoir vraiment une bonne qualité de vie, ce qui n’est pas le cas. – Carey Price

Alors même si Dany Dubé nous parle de Justin Verlander, qui est l’un des bons exemples d’un lanceur (de 39 ans) qui s’est bien remis d’un Tommy John récemment, les dossiers sont différents pour les raisons expliquées par Price.

Un lanceur sur trois doit subir une telle opération dans la MLB et la majorité s’en sort bien, mais les gardiens qui ont mal au genou ne reviennent que très rarement quand ils sont en fin de carrière.

Ceci explique cela.

À ce point-là dans sa carrière, Price ne veut pas hypothéquer son futur en tant que père de famille. Et une telle opération, ce serait de jouer à la roulette russe avec des taux d’intérêt que même son salaire de superstar ne lui permet pas de couvrir. Pourquoi? Parce que l’intérêt, ici, c’est sa qualité de vie.

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