Bob Hartley compare sa situation à Omsk avec celle de Jeff Gorton à Montréal

Bob Hartley est un homme qui n’a pas la langue dans sa poche et il li arrive souvent de parler de façon colorer. Aujourd’hui, lors de son passage aux 91.9 Sports, il a abordé la situation de Jeff Gorton et de la langue française d’une excellente façon.

Un peu plus tard, Hartley dit qu’il ne parle pas couramment le russe, mais qu’il est en mesure de se faire comprendre. Il ne serait pas capable de faire une entrevue complète dans cette langue, par exemple, mais il est capable de s’adresser à ses joueurs. Et quand on y pense, c’est ça l’important. Personne ne critiquera Gorton sur la qualité de son français si jamais il apprend la langue de Molière. L’important, c’est de voir qu’il fait un effort et que ça lui tient à cœur. Bob Gainey était loin d’être parfait en français, mais il arrivait à se faire comprendre et à s’adresser aux partisans si nécessaire.

Pour revenir à la déclaration de Hartley, oui c’est intéressant, mais c’est aussi un autre signe, selon moi, qu’il ne deviendra pas le prochain entraîneur du Canadien. Lorsqu’il est questionné à ce sujet, il répète toujours qu’il s’en va à la retraite et que ça ne l’intéresse pas en ce moment. Malgré cela, plusieurs analystes et partisans le lient au Tricolore.

Mais Hartley commente sans gène ce qui se passe dans l’organisation lors de ses présences à la radio. Et je ne crois pas que c’est ce qu’il ferait s’il avait pour but de devenir un membre du CH. Il critique les joueurs, il parle de Gorton (qui serait son futur patron) et il n’évite aucune question.

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