Blessure : le père de Brendan Gallagher n’a pas peur de blâmer son fils

Au cours des dernières années, Brendan Gallagher a clairement ralenti. L’effet des blessures sur son corps a clairement un rôle à jouer dans tout ça, on va se le dire.

Le fait de jouer en séries en plein été en 2020 et en 2021 a aussi fait mal au Canadien… et au vétéran.

Mais il y a plus que ça. Après tout, ça existe, des vétérans qui jouent en séries et qui ne se blessent pas systématiquement la saison suivante. Ça existe, des gars qui gardent le rythme.

Qu’est-ce qui explique ça pour le #11 du CH?

Dans les faits, on sait que Gally est un joueur très dur sur son corps. Il veut toujours tout donner et on peut penser qu’il joue rarement à 100 %, ce qui n’est pas bon à long terme.

Et en marge du voyage des pères, c’est exactement ce que Ian Gallagher, le paternel de Brendan, a confirmé à Marc Antoine Godin. Ce dernier en a parlé dans un papier publié ce matin sur le site de Radio-Canada.

Il faut savoir que M. Gallagher est l’entraîneur de conditionnement physique de son fils durant l’été. Il est donc bien placé pour savoir ce que ça prend pour Gallagher pour rester en santé.

Et il est bien placé pour savoir quand ce dernier fait des erreurs.

Le père a notamment jasé au journaliste de Radio-Canada de la fracture subie par Brendan l’an passé. Lors d’un match contre Vancouver, il s’est fait mal et il a continué de jouer pendant des semaines.

Et ça a joué contre lui.

Tout le processus de rétablissement aurait pu être meilleur, à commencer par sa communication avec les thérapeutes.

C’est de sa faute parce qu’il ne leur a pas communiqué comme il faut ce qui se passait. – Ian Gallagher concernant son fils Brendan et ses blessures

Il est facile de blâmer le personnel médical du Canadien, qui est sous la loupe du public, mais on ne peut pas aider quelqu’un qui ne veut pas s’aider à la base. Si Gally veut jouer au guerrier en continuant malgré les blessures, le Canadien n’y peut pas toujours quelque chose.

Parfois, la balle est juste dans le camp du joueur.

Le CH doit maintenant souhaiter que Gally voit à quel point c’est plaisant de jouer en santé et qu’il ait assez de valeur marchande pour attirer une autre équipe qu’il prenne des mesures pour ne pas jouer quand il ne peut plus.

Tout le monde y gagnerait.

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