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Blessure de Jonathan Drouin : le Canadien doit-il se permettre un rappel?

Lundi matin, on a appris que Jonathan Drouin et Joel Armia avaient eu droit à une journée de traitements et ils ont donc raté l’entraînement du Canadien. Hier? Même chose.

Les deux gars n’ont pas joué et si on sait que l’absence de Joel Armia est à plus court terme, ce n’est pas le cas de Jonathan Drouin. Dans le cas du Québécois, on parle de quatre à six semaines d’absence.

On sait que le poignet de Drouin a toujours été plus fragile. Il a joué pendant un petit bout en dépit d’une blessure qu’il traîne depuis un bon moment, mais qui a été aggravée il y a une dizaine de jours.

Est-ce que c’est sur cette séquence-là que ça s’est passé? Possiblement, oui.

Mais bon. Qu’importe les circonstances, il est clair que Drouin va rater une bonne partie de la saison. Il pourrait malheureusement ne pas marquer pendant un an, lui dont le dernier but (en saison régulière) remonte au 1er janvier dernier.

Celui qui n’est plus le même joueur depuis sa commotion il y a trois ans sera-t-il échangeable d’ici la date limite? On peut en douter.

Ceci dit, à court terme, cela affecte la profondeur du Canadien à l’attaque et cela fait en sorte que des 16 attaquants qui étaient projetés pour commencer l’année à Montréal, il n’en reste que 13 en ce moment.

Pourquoi? Parce que Paul Byron ne jouera probablement pas cette année, parce que Drouin est blessé et parce que Rem Pitlick est présentement chez le Rocket de Laval. Il a été envoyé dans la LAH pour reprendre confiance à une époque lointaine où le CH avait trop de profondeur… soit la semaine dernière.

Et Joel Armia, lui, n’est pas à 100 %. C’est donc dire qu’en ce moment, le CH a 12 attaquants en santé. On parle ici des 12 gars qui ont sauté sur la patinoire hier dans le cadre de la gênante défaite contre les Devils.

La profondeur a fondu comme neige au soleil… ce qui l’inverse de la météo à Montréal puisque la neige tombe sur l’île.

Évidemment, la blessure de Drouin ouvre la porte à un rappel potentiel. Quand un gars est blessé pour (au moins) un mois, son club peut le sortir de son alignement de 23 joueurs pour faire entrer un autre gars.

À moins d’un changement drastique, je ne crois pas que ce sera Mike Matheson qui prendra sa place dès demain puisqu’il n’a pas encore patiné avec un chandail sans contact.

Est-ce que cela ouvre la porte à un attaquant du Rocket, donc? Après tout, sans Drouin, le CH a deux gardiens, sept défenseurs et 13 attaquants, ce qui fait 22 gars seulement.

Oui, le CH pourrait rappeler un Rafaël Harvey-Pinard, un Jesse Ylonen ou même un Pitlick. Mais comme ce n’est pas obligatoire, cela ne veut pas dire que ça va se faire pour autant.

Si le CH était à domicile demain, je dirais qu’un rappel serait improbable et comme le club s’en va sur la route pour un match seulement, peut-être que la formation voudra y aller avec les gars sous la main à court terme, et ce, qu’importe l’état de santé de Joel Armia.

Pour un match, ça peut s’endurer.

Après tout, rappelons que chaque rappel met du stress sur la masse salariale. Si le CH veut avoir de la flexibilité à la date limite afin de ne pas reporter tous les bonis de ses jeunes l’an prochain, chaque jour comptable est important.

C’est pourquoi on peut peut-être penser qu’aucun rappel n’aura lieu. Et au pire, le CH a sept défenseurs, non?

Évidemment, peut-être qu’un joueur est plus blessé qu’on ne le croit et peut-être qu’un virus circule dans l’équipe. Ce sont des situations hypothétiques, mais qui permettent de nous rappeler que parfois, il faut de la profondeur sur la route.

Mais comme je l’ai dit, ne tombez pas en bas de votre chaise si aucun rappel n’a lieu aujourd’hui avant de prendre l’avion.

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