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Alouettes : pas de frustration à propos du Canadien qui monopolise l’attention médiatique

Ceux qui me connaissent savent que j’adore le football. Peut-être même encore plus que j’aime le hockey. La survie et le bien être des Alouettes de Montréal est donc pour moi essentiel. Il y a un problème, cependant : le Canadien prend une très grande place dans les médias sportifs montréalais.

Cette année, ce fut encore pire, parce que le Canadien s’est rendu loin en séries éliminatoires et il a ainsi fait parler de lui beaucoup plus longtemps que d’habitude.

Comment une équipe sportive, comme les Alouettes ou le FC Montréal, peut survivre dans de telle circonstance?

Le président des Alouettes, Mario Cecchini, a abordé la question plus tôt aujourd’hui lors d’une entrevue aux 98,5 Sports.

Selon lui, c’est aux autres équipes de la ville, et non au Canadien, de s’ajuster. Cecchini va encore plus loin en disant que ce n’est pas non plus aux journalistes de s’ajuster. Selon lui, c’est aux Alouettes de faire en sorte que les gens les écoutent.

Et quand on y pense, ça a du sens.

Lorsque Anthony Calvillo était au poste de quart, les Alouettes étaient relativement populaires au Québec. On s’entend, ils ne rivalisaient pas avec le Canadien, mais ils se tiraient très bien d’affaire de leur côté. Pourquoi?

Parce qu’ils connaissaient du succès.

Ça a toujours été la recette du succès au Québec.

Si tu gagnes, les gens vont te regarder, c’est aussi simple que ça.

Évidemment, il y a des excès. Cecchini parle notamment du fameux 1er juillet dans la LNH où on parle du Canadien sans arrêt pendant des heures, même si rien ne se passe.

Il est évident que le Canadien demeurera toujours le centre d’attention au Québec. Ils sont la grosse équipe. Mais je ne suis pas d’accord avec ceux qui disent que Montréal n’est pas une ville de sport, mais une ville du Canadien. J’aimerais voir le retour des Expos, l’arrivée d’une équipe de la NBA même.

Il n’y a pas que le hockey dans le monde du sport. Et il est important que nos jeunes le sachent et qu’ils puissent s’identifier à des équipes d’ici.

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