Soit le Canadien a une toute nouvelle philosophie au repêchage, soit elle ne coïncide pas avec ses mouvements au niveau professionnel.
Trevor Timmins a avoué ouvertement lors des deux dernières années que les joueurs qu’il convoitait se démarquaient par leur talent et leur capacité à jouer au hockey à un rythme infernal. Pourtant, le Canadien s’est rabattu sur des joueurs tels que Dwight King et Steve Ott à la date limite des transactions d’octroyer un lourd contrat à Karl Alzner.
Mettons ces erreurs sur le dos d’un mauvais dépistage professionnel et concentrons-nous sur la philosophie du Canadien en matière d’espoirs…
Lorsque Timmins a justifié la sélection d’Alexander Romanov devant les médias, il a expliqué que la vitesse du Russe avait séduit le Canadien.
Alexander Romanov and the search for puck-moving defencemen https://t.co/UaQk2OxGMc
— David St-Louis (@RinksideView) July 16, 2018
N’essayez pas de rejeter le disque en fond de territoire pour déborder Romanov. Vous n’y parviendrez pas.
Le Russe possède un excellent coup de patin arrière qui lui permet de résister aux poussées offensives de l’ennemi en entrée de zone. Également rapide vers l’avant, le gaucher peut appuyer l’attaque en tant que quatrième homme sans arriver en retard pour effectuer ses replis défensifs. C’est un atout de taille dans la LNH d’aujourd’hui…
Niveau coup de patin, pas de doute : Alexander Romanov est un joueur rapide. C’est au niveau des méninges que les choses ne se déroulent pas toujours assez rapidement…
L’excellent David Saint-Louis explique que Romanov préfère refiler le disque à son partenaire en défensive ou effectuer une sortie de zone défensive contrôlée plutôt que d’effectuer lui-même ses relances. Nécessairement, cette manière d’agir ralentit le jeu.
Le défenseur a la fâcheuse habitude de se débarrasser du disque lorsque la pression de l’équipe adverse en échec avant est trop forte. Il ne pourra évoluer au sein d’un top 4 dans la LNH s’il n’améliore pas ce vilain défaut.
Si tout se déroule comme prévu, on devrait voir si Romanov est parvenu à se débarrasser de cette manie dans deux ans, lorsque son contrat en Russie sera échu.