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Mike Cammalleri pourrait rejoindre Bob Hartley dans la KHL

Ce n’est pas facile de voir ses favoris vieillir.

Hier encore, Michael Cammalleri déposait son genou en décochant son tir sur réception comme il déposait l’émerveillement sur le visage des partisans des Canadiens de Montréal.

Comment oublier sa performance au printemps 2010?

13 buts et 19 points en 19 parties. Si ce n’était du brio de Jaroslav Halak, on désignera cette participation à la finale de conférence comme le printemps Cammalleri.

Huit ans plus tard, le franc-tireur se retrouve sans emploi. Celui que s’arrachaient auparavant les directeurs-généraux se retrouve à fixer le téléphone en attendant un intérêt quelquonque à son endroit. Pas facile vieillir…

Pourtant, Rick Nash a reçu une offre de 15 millions à l’ouverture du marché des joueurs autonomes. Nash est de deux ans le cadet de Cammelleri et n’a obtenu que 0,02 points de plus par partie que lui. Si on étend cette statistique sur une saison complète, ce n’est que trois points de plus.

Oui, Nash est plus complet. Son leadership et son impact général sur la patinoire est certainement plus grand que celui de Cammalleri. Cela justifie-t-il vraiment que la différence entre les deux joueurs soit de 15 millions?

À chacun sa manière de voir les choses.

Quoi qu’il en soit, un joueur sans contrat à la mi-juillet se doit d’analyser ses alternatives et Cammalleri en est conscient. Il étudie présentement une offre de l’Avangard de Omsk, formation de la KHL.

Bob Hartley, qui a récemment été nommé entraineur-chef de l’équipe, est surement à l’origine de cette offre. Les deux hommes se sont côtoyés durant deux campagnes à Calgary.

La priorité de Cammalleri demeure tout de même la LNH. Lui offrir un contrat serait-il sage?

À Montréal, on imagine déjà la rondelle quitter le ruban de Jonathan Drouin en avantage numérique et être dirigé via un tir sur réception directement dans la lucarne par Mike Cammalleri, posté dans la zone auparavant occupée par Alex Galchenyuk. Ça, c’est la nostalgie qui fait des siennes.

L’ancien numéro 13 ne possède plus sa vitesse d’antan. Au mieux, on l’imagine évoluer sur une unité de soutien d’une équipe en difficulté, où il pourrait amener un peu d’offensive sur l’avantage numérique.

Chez le Canadien, il n’y a plus d’emplois disponibles à l’aile. Du moins, pas pour un patineur âgé de 36 ans…

Les partisans doivent faire taire leur nostalgie et se tourner vers les nouveaux jeunes attaquants du Canadien, en espérant que ceux-ci pourront leur faire vivre des moments comparables à ceux offerts par Mike Cammelleri.

Allez, on se laisse avec ses trois buts lors du match du centenaire du Canadien.

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