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Adam Boqvist pourrait devenir un Kirby Dach 2.0 aux yeux de Kent Hughes

Kent Hughes l’a dit ouvertement dans les dernières semaines. L’idée d’effectuer une transaction à la Kirby Dach lors du prochain repêchage de la LNH est réelle.

Le DG du CH avait profité du fait que les Hawks semblaient vouloir abandonner le projet avec Dach afin d’aller chercher un jeune joueur qui avait le potentiel de faire partie de l’équipe à long terme.

Avec ce qu’on a vu de la part du joueur de centre cette saison, on peut déjà croire que Hughes a fait un bon coup. 

Des candidats comme Dach, il y en a aux quatre coins de la LNH. Ils ne sont pas tous nécessairement faciles à cibler, mais disons que les derniers développements à Columbus aident cette recherche-là. J’explique.

Les Blue Jackets ont ajouté, dans la dernière semaine, deux défenseurs pouvant évoluer sur le top-4 de l’équipe en Ivan Provorov et Damon Severson.

L’éclosion de David Jiricek dans la Ligue américaine peut permettre à certains de croire qu’il est prêt à gober de grosses minutes dans la Ligue nationale dès l’an prochain et les Jackets comptent aussi sur Zach Werenski. Ils ont déjà quatre bons défenseurs en vue des prochaines années.

Or, ces mêmes Blue Jackets, on se rappelle, avaient payé le gros prix pour se départir de Seth Jones, mais aussi pour faire l’acquisition d’Adam Boqvist.

Le jeune défenseur à caractère offensif a été sélectionné au huitième rang lors du repêchage de 2018.

L’émergence de Jiricek, combinée aux récentes acquisitions de l’équipe, fait en sorte que Boqvist aura un temps de jeu moins important et des responsabilités moins accrues sur la patinoire. Cela, d’une façon ou d’une autre, limite son développement…

Et cela a poussé Marco D’Amico (Montreal Hockey Now) à se demander si Boqvist pouvait devenir le prochain Kirby Dach 2.0 à Montréal, une idée que j’aime particulièrement.

Adam Boqvist fêtera son 23e anniversaire au mois d’août.

Il est jeune et il n’a disputé que 15 matchs dans la Ligue américaine de hockey depuis le début de sa carrière, ce qui donne des indications sur son grand talent.

J’en ai parlé un peu plus tôt, mais Boqvist est vu comme un défenseur offensif. Il a une bonne première passe, il est un spécialiste de l’avantage numérique puisqu’il est doté de belles qualités à l’attaque (ses mains sont magiques et sa vision du jeu est élite). Mais, surtout…

Adam Boqvist est droitier.

Le Canadien peut se vanter d’avoir une belle relève à la position de défenseur avec les Guhle, Harris, Xhekaj, Hutson, Mailloux et Barron. Mais, outre ces deux derniers, le CH n’a pas énormément d’espoirs défenseurs qui lancent de la droite et c’est surtout ce point-là qui est intéressant.

Adam Boqvist n’aura probablement jamais la chance de briller avec les Blue Jackets derrière le top-4 qui semble bien garni. De toute façon, on semble vouloir oublier la reconstruction là-bas avec les récentes transactions et l’embauche de Mike Babcock (qui n’est pas officielle pour l’instant, rappelons-le).

Les circonstances ne sont pas favorables au développement de Boqvist à Columbus. C’est dommage, parce qu’il a récolté 24 points en 46 matchs l’an dernier en Ohio, une production très intéressante pour un jeune défenseur de son âge.

Le scénario a du sens à mes yeux. Le Canadien aurait la certitude de se retrouver avec deux bons jeunes défenseurs droitiers (Barron et Boqvist) en attendant que Logan Mailloux fasse le saut dans la LNH… Et il pourrait donner du temps de jeu au Suédois afin qu’il se développe. 

Oui, David Savard et Johnathan Kovacevic sont encore sous contrat pour deux saisons. Mais, il faut se demander si ces deux-là feront partie de l’avenir à Montréal, contrairement à un joueur doté d’un potentiel comme celui d’Adam Boqvist. 

Notons que le défenseur des Blue Jackets touche 2.6 millions $ par saison jusqu’à la fin de la saison 2024-2025. Son contrat ne viendrait donc pas mettre des bâtons dans les roues de Kent Hughes…

Bref.

Maintenant, il faut se demander ce que les Blue Jackets chercheraient à obtenir en retour des services du jeune défenseur qui, encore une fois, est constamment une menace offensive.

La séquence qui suit en est un bel exemple :

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