Actuellement, les offres hostiles n’ont que deux utilités dans la LNH :
- Faire rêver les partisans qui espèrent voir arriver une jeune superstar au sein de leur équipe favorite
- Faire jaser des blogueurs naïfs comme moi qui espèrent vraiment voir un geste important d’une équipe de la LNH cet été.
Bref, même si elles sont officiellement acceptées, les offres hostiles ne se concrétisent presque jamais. Les directeurs généraux semblent avoir une règle non écrite qui rend cette pratique complètement impossible.
Apparemment, plusieurs directeurs généraux en ont marre de ce respect inconditionnel entre les équipes de la Ligue.
https://twitter.com/NicholsOnHockey/status/883057217271877632
Elliotte Friedman a jasé avec un directeur général qui conservé l’anonymat. Selon lui, la tendance à offrir des offres hostiles aux joueurs des autres équipes va bientôt s’entamer.
Au fil des années, de moins en moins de joueurs attrayants se retrouvent sur le marché des agents libres. Les hockeyeurs demeurent de longues années avec les équipes, ce qui dilue la qualité du marché.
Malgré cela, plusieurs équipes ont des besoins criants à combler. Si elles ne sont pas en position de repêcher de bons joueurs ni de réaliser des transactions pour en obtenir, elles n’auront plus le choix : elles devront tenter de bouger via une offre hostile.
C’est ce qui amène le directeur général en question à penser qu’il y aura des offres hostiles prochainement. Il évoque que ce ne sera pas nécessairement pour cet été, mais que cette pratique deviendra davantage populaire lors des deux prochaines années.
Ne demeurez pas sur le bout de vos chaises : selon ce DG, aucune offre ne visera Leon Draisaitl.
Cette nouvelle est un brin décevante pour les partisans du Canadien, alors que l’équipe a amplement l’espace salarial disponible pour tenter d’arracher le jeune centre aux Oilers.
Un jour ou l’autre, les directeurs généraux devront enlever leurs gants blancs et oser frapper le grand coup.
Lorsque ce jour arrivera, le spectacle dans la LNH ne fera que s’améliorer.