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Spécial IceCaps – 2e édition | #Warrior: Martin Larivière | Pacioretty meneur de la NHL en 2015

Bonjour, pas de souhaits aujourd’hui, car je m’en suis occupé hier.

Ceci est le second d’une série d’articles écrits en collaboration avec Rick Stephens, de IceCaps Hockey Report. Rick, qui suit au quotidien le club-école du CH, nous fournira de façon régulière des rapports, que je traduirai de l’anglais, relatant ses  impressions, observations et analyses de joueurs d’intérêt ou encore des plus récents événements chez les IceCaps.

Spécial IceCaps, 2e édition
Les IceCaps de St.John’s ont bouclé l’année 2015 avec une défaite de 3-2 aux mains des Senators de Binghamton, à la suite de laquelle les Baby Habs montrent une fiche de 15-9-5-3, bonne pour le 3e rang dans la Division Nord. Les IceCaps inaugureront 2016 à Utica, où ils se frotteront aux Comets (Canucks) le 2 janvier pour clore un voyage de cinq matchs, et par la suite retournent à domicile pour une séquence de six rencontres chez eux.

Lors de la première édition, nous avons passé en revue trois attaquants des IceCaps: Charles Hudon, Daniel Carr et Christian Thomas (maintenant un membre des Coyotes). Aujourd’hui, nous nous concentrons sur trois défenseurs.

Mark Barberio, D, 6’1, 201 lbs
Repêché: 6e ronde, 2008 (152e au total – Lightning)
Acquis: Joueur autonome, été 2015
2015-16: 26 parties jouées (PJ), 2 buts (B), 18 passes (P), 20 points (PTS), diff. 0

Après une saison de sept points en 52 parties à Tampa en 2014-15, Marc Bergevin lui a offert un contrat d’un an à deux volets.

Nous avons eu un aperçu du jeu de Barberio au cours des deux derniers matchs, lui qui évoluait sur la troisième paire de défenseurs aux côtés de Greg Pateryn alors que pour la Winter Classic, il doit être employé en compagnie d’Alexei Emelin. Mais voici une idée plus complète du jeu de Barberio jusqu’à maintenant:

Cette saison à St.John’s le vétéran âgé de 25 ans a assumé le rôle de leader au sein de la brigade défensive, évoluant plus souvent qu’à son tour sur la première paire. Barberio a un coup de patin fluide et de bonnes habiletés en possession de la rondelle, qu’il distribue avec aisance. Il est même le quart-arrière attitré de son équipe et s’il possède un tir décent, c’est en tant que fabricant de jeux qu’il est à son mieux. Même si le temps de glace n’est pas répertorié dans la AHL, il est évident que Barberio serait au premier rang des IceCaps à ce niveau.

Le jeu en zone défensive, cependant, est plus ardu pour le défenseur offensif. Ce dernier se promène beaucoup dans son territoire, ayant tendance à trop poursuivre le porteur du disque. Ses difficultés à bien lire le jeu le mettent souvent hors-position et de mauvaise choix de jeu mènent parfois à des revirements. Barberio a également la réputation d’étirer ses présences.

Darren Dietz, D, 6’1, 205 lbs
Repêché: 5e ronde, 2011 ( 138e)
2015-16: 29 PJ, 4 B, 8 P, 12 PTS, diff. -1

Il a repris cette saison là où il avait laissé au terme de 2014-15 alors qu’il évoluait sur la première paire des IceCaps. Dietz est un défenseur porté sur l’attaque possédant un coffre d’outils impressionnant, parmi lesquels un bon coup de patin, une excellente première passe et un puissant tir de la pointe.

Dietz joue aussi  avec intensité et sait se servir efficacement de son physique pour remporter ses batailles pour la rondelle. Jouant avec une assurance grandissante, Dietz joue de façon plus agressive cette saison, n’hésitant pas à distribuer les coups d’épaules pour séparer les attaquants adverses de la rondelle. Mais ce qui différencie Dietz des autres défenseurs de son type, c’est son Q.I. hockey au-dessus de la moyenne.

S’il continue d’améliorer sa constance, il pourrait être considéré dans l’éventualité d’un rappel à la ligne bleue du grand club, quoique déjà surpeuplée en ce moment.

 

Morgan Ellis, D, 6’1, 196 lbs
Repêché: 4e ronde, 2010 (117e)
2015-16: 32 PJ, 6 B, 10 P, 16 PTS, +9

La plus grande qualité d’Ellis sur la patinoire est son calme, son assurance. Ellis apporte un leadership tranquille et apaisant aux très jeunes IceCaps. Âgé de 23 ans, le natif de Summerside, I.P.É. est un joueur cérébral dans son approche du jeu, se servant de son bon positionnement pour écarter les attaquants adverses mais n’a pas peur de s’impliquer physiquement pour autant.

Cette saison, Ellis a été utilisé majoritairement dans le top 4. Un défenseur qui efficace tant en attaque que dans sa propre zone, Ellis effectue une bonne première passe et décoche des tirs du poignet de la pointe avec précision. Sa force principale, cependant, demeure son jeu défensif, particulièrement en infériorité numérique.

*Compte-rendu de Rick Stephens, éditeur-en-chef de All Habs Magazine et IceCaps Hockey Report (@IceCapsReport)

#Warrior: Martin « Larry » Larivière
Dans la toute première capsule #Warrior, l’ancêtre, si on veut, de la capsule actuelle, il était question de l’ailier de l’Assurancia de Thetford Mines (LNAH) Martin Larivière. Mais comme la capsule a évolué (merci à mon boss adoré) et Larry a trop de jasette pour être contenu à l’intérieur de 3-4 lignes, le revoici.

Malgré ses 5’6, Martin Larivière n’a jamais reculé devant un obstacle pour faire sa place dans le hockey; qu’il s’agisse des préjugés défavorables face à son gabarit ou encore des joueurs le dépassant souvent d’un pied et 40 lbs, Larry fonce. C’est ainsi qu’il est malgré tout devenu l’un des joueurs les plus respectés, appréciés et même craints d’une ligue au style de jeu plus physique que la moyenne. De plus, il en est à sa 8e saison à Thetford, un exploit rarissime dans la LNAH. Quand on lui demande sur quel joueur il a basé son style, il répond sans hésiter: « Matthew Barnaby! » Aussi baveux que l’ancienne peste des Sabres? « Avant, SOLIDE! Mais je jouais plus, à l’époque. J’avais donc plus d’occasions d’être baveux. Maintenant, j’en ai moins la chance mais j’ai aussi moins besoin de le faire car mon nom est fait. »

Pour les rares personnes pour qui les obstacles qu’a franchis Larry sur la patinoire ne suffisent pas à mériter leur respect, celui qu’a franchi Martin hors de celle-ci devrait le faire: un soir de mai 2003, sur une route de campagne de St-Chrysostome, sa vie a basculé.

Je suis un miraculé! Je me suis endormi au volant. Résultat: quadruple fracture ouverte au pied droit, fractures aux cinq métatarses (ou « jointures ») du pied gauche, déchirure de la gorge, au point où 1mm de plus et mon larynx y passait.

Une trachéotomie, plusieurs tiges de métal et un séjour d’un mois à l’hôpital plus tard, Martin devait réapprendre à marcher. C’en était bien sûr fait du hockey (il était sur le point de se joindre à une équipe de France), le simple fait d’être en vie tenant presque du miracle. « Mes adieux au hockey étaient faits. Sale deuil à faire… », se remémore-t-il. « Mais lorsque j’ai revu le médecin au cours de l’hiver, il m’a dit que finalement, je pourrais jouer sans crainte dans une ligue de garage. Juste, là, je pleurais de joie! »

De ligue de garage à essais semi-professionnels, Martin Larivière a buché, lutté, saigné, combattu et souffert pour devenir le joueur qu’il est aujourd’hui: un leader aimé des partisans et respecté et apprécié de ses adversaires comme de ses coéquipiers.

Une partie de la détermination et de la joie de vivre qui l’habitent est directement inspirée de son bon ami Jonathan Grégoire, qui est également son plus grand fan. Lorsque son chum Larry et les autres gars de l’Assurancia ont besoin de support, ils peuvent toujours compter sur Jonathan, qui ici trône fièrement sur le char de l’équipe lors des célébrations de championnat du printemps dernier:

« Nous avons tous beaucoup à apprendre de Jonathan, qu’un rien suffit à émerveiller. Le fait de faire pour lui ce qui me semble négligeable est pour lui la plus belle chose de sa vie, un peu comme si j’étais un joueur de la NHL… c’est indescriptible. »

Martin Larivière est un #Warrior au coeur aussi grand que ses jointures sont dures…

C’est lui qui, après tout, s’est fait un plaisir de me référer à ses collègues, qui lui en doivent une (une faveur, là! Pas une baffe! Ok, les gars?).

… et dont le feu sacré, à 33 ans, brûle autant qu’à ses débuts:

Le jour où je vais arrêter (le hockey), ce ne sera pas parce que ça ne me tente plus! Ça va plutôt être mon corps qui va m’empêcher de continuer. Mais pour l’instant, je me sens bien!

Bonne nouvelle. Pour Larry, mais surtout pour la LNAH et ses fans.

En rafale
– Le capitaine du CH, l’homme des grandes occasions dans la NHL en 2015: LIEN

Il ne lui reste qu’à faire la même chose en séries.

– La soeur d’Alex Galchenyuk, Anna, avait hâte au match d’aujourd’hui!

– Dans un autre ordre d’idées…:

– Comme les Dutrizac et Salvail de ce monde, Marc Dumont sait poser les VRAIES questions :

– Lourde perte pour les Islanders :

Voilà qui devrait garder Hamonic à Brooklyn pour quelque temps.

– Le CH avantagé par l’Histoire, cet après-midi?

J’aime bien Engels, mais ces statistiques sont d’une inutilité… et pourtant, presque tout le monde les rapporte. Différents joueurs, différentes équipes, différentes circonstances. Ce que le CH a fait à Edmonton en 2003 n’a RIEN à voir avec ce qu’il va faire aujourd’hui. Gardez bien ça en tête, en regardant le match à TVA Sports.

– La direction des Panthers ne chôme pas. Voilà qu’après le DG Dale Tallon, Gerard Gallant serait aussi sur le point de signer une prolongation de contrat:

– McDavid et Yakupov sont de retour avec leurs coéquipiers :

– Acquisition MAJEURE des Frontenacs:

Bonnes célébrations. Faites pas de conneries.

Hockeyment vôtre,

Serge Côté

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