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Bonne Année, grand nez | #Warrior Bruno St-Jacques: un ex-NHLer comblé | Gallagher… intimidé!

Ce soir sera le dernier de l’année 2015. Le soir où on a la tête pleine de bonnes intentions et de « succès dans nos études » et dès le lendemain duquel on oublie toutes nos bonnes intentions, sans doute car on a trop célébré cette fin d’année.

C’est aussi le temps de l’année où on a droit aux revues de l’année d’à peu près tout le monde et au show plate et passé date de RBO Bye Bye.

Comme les revues de 2015 sont assez nombreuses sur la toile, j’ai décidé d’y aller d’un souhait par équipe pour l’année à venir, que ce soit envers l’équipe en général ou un de ses membres en particulier.

Ducks: Un échange pour Jiri Sekac. Le pauvre est de toute évidence incompris par son entraîneur ultra-défensif qui ne l’utilise pas à bon escient.

Coyotes: Un nouvel aréna de 5000 sièges. Moins déprimant qu’un aréna vide de 18 000 places.

Bruins: Du mal. Que du mal.

Sabres: La signature de Scott Gomez, nouvellement libéré par les Blues, qui ainsi pourrait rejoindre son vieux pote Brian Gionta et emmener les Sabres au prochain niveau.

Flames: Le retour au jeu de Fred Brathwaite.

Hurricanes: Je souhaite aux joueurs et entraîneurs de cette équipe la chance de pouvoir évoluer devant des gradins remplis, dans un vrai marché de hockey. Seattle ou Hartford, par exemple.

Blackhawks: Je souhaite à Patrick Kane d’être séquestré chez Toews pendant la saison-morte entière.

Avalanche: Que Patrick Roy remporte un match au cours duquel il a gardé son gardien au banc du début à la fin et parte encore une nouvelle tendance. Novateur un jour, novateur toujours.

Blue Jackets: Que Kekäläinen signe Dale Weise pour sept ans après être tombé sur la boîte vocale de Tortorella lorsqu’il a voulu le consulter, ce dernier étant parti en voyage de pêche avec Larry Brooks.

Stars: Un coup de fil de Jim Nill à Peter Chiarelli. Qui sait s’il ne lui soutirera pas Darnell Nurse.

Red Wings: Je ne vois vraiment pas ce qu’on pourrait leur souhaiter de plus. Veux dire, 25 ans à faire les séries et la relève pour continuer ainsi pendant longtemps.

Oilers: Je souhaite à Zack Kassian de rester sobre, devenir un marqueur de 40 buts et marquer le but qui donnerait la Coupe aux Oilers face au CH.

Panthers: À Jagr, encore beaucoup de ceci, parce qu’il le mérite:

Kings: Je leur souhaite de repêcher un moine.

Wild: Je souhaite à Nino Niederreiter de sortir de sa torpeur (16pts en 35pj) s’il ne veut pas qu’on explique les insuccès du Wild en disant que c’est encore sa faute.

 

Canadiens: Le retour de Price, le départ de Desharnais et l’embauche de Tourigny.

Predators: Enfin un attaquant vedette digne de ce nom. Alex Radulov Ryan Johansen, tiens.

Devils: Je souhaite sincèrement à Cory Schneider, l’un des meilleurs gardiens de la ligue, d’être échangé à un endroit où ses talents ne seront pas gaspillés pendant la prochaine décennie.

Islanders: Un nouvel amphithéâtre.

Rangers: La vie éternelle pour Henrik Lundqvist.

Ottawa: Sérieusement, je souhaite du fond du coeur à Bryan Murray, un DG compétent et un homme de grande qualité semble-t-il, de connaître une fin de vie paisible avec aussi peu de souffrances que possible.

Flyers: Que leurs jeunes défenseurs vieillissent de trois ans en un. Et la retraite définitive d’Ed Snider, pour l’amour de Dieu.

Penguins: Je souhaite aux Penguins que Jim Rutherford ait cette réflexion:

Sharks: Un tremblement de terre dévastateur parce que c’est ce que ça risque de prendre pour convaincre Thornton et Marleau de lever leurs clauses de non-échange.

Blues: Je leur souhaite de trouver un moyen d’éviter la première ronde des séries et de passer directement à la deuxième.

Lightning: Échanger Stamkos aux Leafs pour Nylander, Rielly et Marner pour ensuite le signer le 1er juillet.

Maple Leafs: Un psy pour Shanahan, un pacemaker pour Lamoriello et une doudou pour Dubas suite aux événements sus-mentionnés.

Canucks: Signer Patrick O’Sullivan.

Capitals: Que Brooks Orpik saura enseigner quelques trucs en maniement de bâton à Kuznetsov lorsqu’ils font de l’overtime ensemble.

Jets: Pouvoir changer de ville tout en gardant leurs fans, qui sont aussi passionnés que la température est frigide et la ville, disons-le, laide.

Don Cherry: Une augmentation salariale.

Michel Therrien: Un club de fond de classement à redresser.

Lars Eller: Des verres de contact.

McDavid: Un protecteur. Dommage que ce type soit maintenant proprio d’un Tim Horton’s, car d’après ce qu’on me dit il est l’un des plus tough jamais vus et McDavid n’aurait eu rien à craindre… mais comme on peut le voir ici, il y a déjà un moment qu’il prépare sa deuxième carrière et se pratique à faire son travail avec le sourire:

La LNAH: Le respect que son produit et ses gens méritent.

DLC: La job d’Enricco Ciccone et un échange de Plekanec.

À tous mes lecteurs: Une année 2016 remplie de positif pour vous tous. Je vous remercie de me lire en si grand nombre et espère continuer de m’améliorer pour vous offrir la qualité que vous méritez.

Bonne Année, grand nez.

#Warrior: Bruno St-Jacques, un ex-NHLer comblé
La LNAH est composée majoritairement de joueurs ayant évolué dans le junior majeur et/ou au niveau professionnel. Certains se sont mêmes rendus jusqu’à la LNH (on annonçait d’ailleurs, hier, qu’Anthony Stewart se joint aux Marquis). C’est le cas notamment de Bruno St-Jacques, des Prédateurs de Laval, qui a évolué pour les Flyers, les Hurricanes et les (Mighty) Ducks, pour un total de 67 matchs au sein du meilleur circuit au monde. Impressionnant, pour un joueur ayant été repêché 253e sur 258 en 1998. Il a donc disputé seulement 23 matchs NHL de moins que le 1er choix du CH la même année, Éric Chouinard…

Bruno démontre ici qu’il a des talents autres que le hockey et qu’on a tous un peu de Ned Braden en nous.

Fier de son parcours au cours duquel il a disputé 398 rencontres aux deux plus hauts niveaux pour ensuite se retrouver au sein de la réputée DEL, en Allemagne, le robuste défenseur de 35 ans affectionne toujours le jeu rude et a été agréablement surpris par le calibre de la LNAH lorsqu’il est revenu d’Europe pour des raisons familiales et avait fait une croix sur le hockey jusqu’à ce que les Marquis de Jonquière ne l’appellent. Il connaissait déjà un peu la LNAH, ayant des amis qui y évoluaient. Mais lorsqu’il a fait ses débuts à Jonquière, il a pu lui-même constater le hockey de qualité qu’on y pratiquait.

  J’ai été grandement surpris par le niveau de jeu élevé, surtout lorsqu’on considère que les entraînements sont très rares, les gars ayant presque tous des emplois à temps plein. Il faut changer les croyances des gens, qui s’imaginent que la LNAH n’est que bagarres et jeu disgracieux, un événement où on n’ose pas emmener ses enfants. Il s’agit au contraire d’excellent hockey, même si on y voit évidemment du jeu robuste, qui fait toujours partie prenante du hockey .

Bien que friand du rough stuff et ne reculant devant personne, St-Jacques n’est néanmoins pas un bagarreur proprement dit, mais plutôt un défenseur plus complet, comme en témoignent ses 14 points en 16 matchs cette saison. Il est donc aux premières loges pour apprécier le travail de ces #Warriors, lui qui côtoie régulièrement les Oligny (x2), Trempe, Laferrière et cie.

 Ces gars-là font un travail très difficile. Ils vont à la guerre tous les soirs pour leurs coéquipiers. Je ne recule pas mais ne crois pas que je pourrais faire ce job. Ils ont tout mon respect et même si le niveau de talent a augmenté, la ligue et le hockey ont toujours besoin d’eux pour assurer du hockey plus propre.

Le père de garçons de 9 et 7 ans termine une formation pour occuper dès janvier un emploi de monteur pour une populaire grande société d’État mais ne compte pas se retirer du hockey dans un avenir rapproché. « C’est sûr que c’est de plus en plus dur sur le corps, mais je continuerai tant que je le pourrai et qu’on voudra bien de moi », dit-il.

Parions qu’on voudra d’un homme, joueur et ambassadeur de cette qualité pendant encore longtemps. Lui aussi, qui a surmonté les obstacles et déjoué les probabilités pour atteindre le sommet, est un #Warrior à sa façon.

En rafale
– Brendan Gallagher rit pendant que les plus robustes de la NHL lui foutent des taloches mais est trop intimidé pour saluer Tom Brady!

– Cet après-midi, le match des « Légendes » (Bob Beers et Sergeï Samsonov… ouf) a eu lieu:

– Les Bruins devaient être à court de noms pour appeler Raycroft…

Byron Dafoe, Jon Blue, Jim Carey et Matt DelGuidice n’étaient pas disponibles?

– Pour ceux qui ne l’auraient pas encore vu :

Team Canada Junior a été surclassée et s’est inclinée par la marque de 5-2 face à la Suède, cet après-midi: LIEN

– Certains commerçants se réjouissent de la déception des Canadiens face à la défaite de leur équipe : LIEN

– Le Canada affrontera donc les Finlandais et le sensationnel Jesse Puljujarvi, qui eux ont remporté un deuxième match en 24 heures:

#QuartsDeFinale #SansLendemain

– Puljujarvi s’attire d’ailleurs des comparaisons élogieuses :

– Les Panthers et leur joueur de concession à l’attaque, Dave Bolland Aleksander Barkov, seraient en pourparlers au sujet d’un contrat de huit ans: LIEN

Pas sûr que Barkov gagnerait beaucoup à signer un aussi long contrat à un aussi jeune âge… #BridgeContract

– Un attaquant des Blue Jackets avait de la misère en Calvert après s’est étiré les ligaments du genou et ratera le prochain mois d’activités: LIEN

– Le Messie jeune Connor McDavid fait des progrès dans sa réhabilitation :

Il sera donc bientôt de retour… mais pour combien de temps?

– Mathew Barzal a des mains… pas pire :

 

** Photo de couverture gracieuseté de Dan Ouellet, créateur du groupe Facebook L.N.A.H. en PHOTO en VIDÉO et en STATS et la crème des plus dévoués des fans de la LNAH.

Hockeyment vôtre,

Serge Côté

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