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Après match: la glissade se poursuit: MTL 2 – CHI 5

Au lendemain de la défaite crève-cœur de 4-3 en prolongation contre les Blues de St. Louis, les Canadiens devaient relever un défi encore plus grand en affrontant les Blackhawks à Chicago. La troupe de Joel Quenneville visait un 11e gain de suite.

Première période

Encore aujourd’hui, le Tricolore accorde un but d’entrée de jeu, alors que Richard Panik profite d’une confusion en fond de territoire et de la panique (Oh!) des hommes de Michel Therrien pour ouvrir la marque et replonger le CH dans de mauvais souvenirs, pas si lointains. Sur le jeu, Dale Weise a fait preuve de bien peu de combativité.

La preuve que le jeu de mot Panik-Panique est terriblement de premier niveau : on a eu l’occasion de le voir passer à de multiples reprises sur Twitter.

Même si Michel Therrien dit ne pas s’en faire pour son travail, il semblait fort inquiet après le but rapide de Chicago.

Les joueurs des Canadiens ne se laissent pas décourager par le but rapide de l’adversaire et font preuve de caractère en répliquant quelques secondes plus tard, l’œuvre de Lars Eller, sur un beau jeu de Jeff Petry.

Pour Eller, ce but a dû lui enlever une tonne de pression sur les épaules, lui qui approchait la barre des 20 matchs sans toucher le fond du filet.

À noter que s’il faut en croire les paroles de Patrick Lalime hier, alors qu’il reste 10:07 à jouer au premier engagement, l’analyste des matchs du Tricolore sur TVA Sports vient tout juste de changer de poste pour regarder le premier épisode de La Voix. #JeDisÇaDeMême

Même si certains observateurs jugent que les Canadiens connaissent un début de match laborieux, de mon point de vue, c’est assez égal jusqu’à présent.

Preuve que le tapis est de plus en plus glissant sous les pieds de Michel Therrien : les analystes et les journalistes commencent à sortir des noms de possibles remplaçants…

À partir de la dixième minute, les Blackhawks se sont vraiment emparés du rôle de l’équipe qui dicte le rythme du match et le CH est dans le trouble dans sa zone, accumulant les mauvaises sorties de zone, les passes dans les patins et les revirements. Le trio Desharnais-Weise-Galchenyuk est particulièrement exposé.

Il faut l’admettre, Paul Byron s’avère une solide acquisition par les Canadiens, il offre continuellement l’effort et il utilise sa vitesse supérieure à bon escient.

Le style de jeu des Blackhawks est totalement différent de celui du CH. Plutôt que de se débarrasser du disque lorsqu’un joueur n’a pas d’option en avant, on garde le contrôle et on utilise les joueurs derrière. On dégage très rarement la rondelle.

Alexeï Emelin offre un jeu de meilleure qualité depuis quelques matchs, il commet moins d’erreurs et utilise plus souvent ses atouts physiques. D’un autre côté, Andreï Markov connaît toutes sortes de difficultés. Le vétéran est méconnaissable.

Le CH devra puiser dans ses ressources d’énergie pour espérer remporter cette rencontre.

L’engagement se termine 1-1, mais si j’étais Michel Therrien, je serais vraiment très inquiet pour le reste de la rencontre, Chicago a pris de plus en plus son aise à mesure que la rencontre progressait.

Deuxième période

La deuxième période s’amorce avec une échappée du capitaine Max Pacioretty, qui n’arrive pas à trouver de faille dans la muraille Crawford. Quelques instants plus tard, les Blackhawks se retrouvent en avantage numérique et menacent le filet de Scrivens qui veille au grain.

Y’a du monde à la messe à Chicago ce soir!

Le CH offre du jeu assez inspiré dans la première moitié de la période, c’est l’équipe qui obtient les meilleures chances de marquer, notamment Gallagher et Galchenyuk à bout portant. Si Gallagher s’est buté à la jambière de Crawford, Galchenyuk a raté la cible.

Torrey Mitchell visite le banc des pénalités pour la deuxième fois du match, mais c’est le CH qui obtient la meilleure chance de marquer, encore une fois Paul Byron, suite à une échappée.

Le CH continue de donner l’effort et les Hawks se retrouvent à leur tour au cachot, annulant ainsi la supériorité numérique dont ils bénéficiaient.

Le CH tire loin du but à profusion, les lancers sont vraiment peu précis lors de l’avantage numérique du Tricolore. D’ailleurs, c’est au tour du CH d’annuler sa propre supériorité numérique en écopant d’une pénalité.

Les Blackhawks reprennent les devants sur un jeu étrange…

Michel Therrien a songé à demander une révision du but, mais il a décidé de ne pas le faire… Pourtant, le hors jeu était évident :

Question : dans une ligue où chaque but peut faire en sorte qu’une équipe participe ou non aux séries de fin de saison, comment une telle chose peut survenir? C’est impardonnable qu’une équipe professionnelle dotée de tous les outils pour bien évaluer une situation du genre rapidement puisse l’échapper ainsi. Il y a quelqu’un qui mérite des tapes sur les doigts ici.

Le style de jeu des Blackhawks en impressionne plus d’un, ils ne forment pas la meilleure équipe de la LNH depuis sept ans pour rien.

Chicago brise les reins du CH avec un but crève-cœur qui époumone le CH :

Sur la séquence, on voit bien que le juge de ligne aurait dû appeler un dégagement refusé… Les juges de ligne viennent de donner deux buts aux Hawks en quelques minutes, décidément, quand ça va mal!

Troisième période

La fatigue est perceptible en début de troisième tiers et le CH manque clairement de force pour empêcher Chicago de signer un 11e gain de suite. La cohésion n’est absolument plus là chez les hommes de Therrien et on commence vraiment à se questionner s’ils seront encore ses hommes dans quelques jours.

Subban obtient une belle chance de s’élancer, mais comme ça a été régulièrement le cas ce soir pour les joueurs en bleu-blanc-rouge, le tir rate la cible.

Le coach, comme il en a l’habitude, apporte beaucoup de changements à ses trios et tente de nouvelles combinaisons…

Une lueur d’espoir : les Hawks prêchent d’indiscipline et offrent une supériorité numérique à Montréal.

Max Pacioretty redonne de l’espoir dans le camp du CH, alors qu’il enfile l’aiguille en avantage numérique et c’est tout à coup 3-2 en faveur de Chicago.

Il reste près de la moitié de le troisième période à jouer et cet engagement risque bien d’être un point tournant pour la suite des choses dans l’entourage des « Glorieux »…

Le point tournant prend un virage non souhaité par le coach : les Blackhawks répliquent instantanément et Patrick Kane inscrit le quatrième filet des Hawks sur une très étrange couverture défensive de Nathan Beaulieu.

Michel Therrien est vraiment à bout de nerf.

On commence de plus en plus à jouer d’ironie et de sarcasme à l’endroit des joueurs.

Il reste un peu plus de trois minutes à jouer, mais on sent que quelque chose se passe, c’est négatif, c’est à plat; ça chauffe de plus en plus dans les hautes sphères du Centre Bell, Marc Bergevin devra passer à l’action très rapidement, il n’a plus le choix. En fin de match, Therrien retire Scrivens au profit d’un patineur supplémentaire en vain, Chicago marque dans un but vide et scelle l’issue du match pour de bon. Aura-t-on des séries où aucune équipe Canadienne n’y prendra part?

La glissade se poursuit et les prochains jours risquent d’être intéressants dans l’entourage du CH.

Note en terminant :

Trouvez-vous que John Scott a fière allure en bleu-blanc-rouge? Avec le numéro 33 de Patrick Roy…

 MARQUE FINALE: CANADIENS 2 – BLACKHAWKS 5

 

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