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Le temps presque écoulé pour Therrien | Anthony Stewart a trouvé chaussure à son pied | Au revoir

Aujourd’hui est un anniversaire qui en début de saison n’aurait eu aucune signification (sauf si vous êtes né un 17 janvier). Le CH gagnait, Weise marquait, Price jouait et Michel Therrien avait tout pour être heureux:

Plusieurs défaites, quelques blessures et une femme en colère plus tard, rien ne va plus: l’équipe est en chute libre, Therrien ne sourit plus et Subban sacre et enfreint la loi 101.

Ce qui nous mène à l’anniversaire en question: celui du premier congédiement de Michel Therrien par l’Organisation du CH:

Après avoir été éliminé en deuxième ronde par le Lightning la saison précédente, Oleg Petrov et cie. n’affichaient que 18 victoires après 46 matchs, pour une fiche de .489.

Cette saison, si on fait abstraction de l’anomalie que furent les neuf victoires consécutives en début de calendrier, la bande à Byron montre une fiche de 14 gains, 32 points et .457. Le CH actuel a également perdu au 2e tour l’an dernier. Et comme la version 2002, il mise sur des miracles de son gardien pour connaître du succès, quoique ce dernier est mieux entouré que José Theodore ne l’était à l’époque.

Il y a cependant une grosse différence entre ces deux éditions limitées du Canadien: celle de 2001-02, déjà moins bien nantie en talent, devait se débrouiller sans son capitaine Saku Koivu et sa seule présence en séries relevait presque du prodige. L’équipe actuelle, par contre, est supposée être en pleine ascension suite à sa présence en finale de Conférence en 2014.

En se fiant à cette logique, on peut donc croire qu’un congédiement est imminent pour le conservateur pilote. Encore plus quand on compare sa fiche avec celles de ses prédécesseurs au moment de leurs renvois respectifs:

Michel Therrien, 2002-03:

Claude Julien, 2005-06:

Guy Carbonneau, 2008-09:

Jacques Martin, 2011-12:

Michel Therrien, 2015-16:

Qu’ont en commun les trois premières images? Trois lignes. La «durée de vie» d’un coach à Montréal semble être entre 1,5 et 2,5 saisons depuis les beaux jours de Craig Darby. Il est donc plutôt surprenant de voir qu’un entraîneur comme Therrien, dont la durée de l’impact initial est limitée, ait survécu aussi longtemps. Mais d’un autre côté, quelle proportion de cette «longévité» est-elle attribuable à David Desharnais Carey Price?

Rendant d’autant plus probable un retour de Therrien à l’Antichambre est l’incapacité de Marc Bergevin à transiger. Ce problème n’est pas près de se régler car, comme Bergevin lui-même l’a mentionné à plus d’une reprise, il faut être deux pour changer une ampoule danser et en ce moment, Marc danse tout seul:

https://twitter.com/NicSoulellis/status/614135600149590017

Car voyez-vous, des partenaires de tango, il n’y en a pas. Le directeur-général à la garde-robe mieux remplie que sa feuille de route l’a souligné à maintes reprises.

Peut-être Bergevin devrait-il apprendre le merengue…

Que fait un directeur général incapable de sauver son navire de la perdition? Il coule avec son bateau jette le premier matelot par-dessus bord.

Même si Therrien n’est plus l’homme pour emmener cette équipe au prochain niveau depuis un certain temps déjà, il n’en demeure pas moins que Bergevin est celui qui lui fournit ses joueurs et aurait dû savoir que le bon début de saison ne perdurerait pas et agir en conséquence. Au lieu de cela, il doit maintenant transiger d’une position de faiblesse. S’il trouvait difficile de trouver un partenaire de danse alors que son équipe gagnait, n’allez pas croire que ses homologues iront lui tendre la main gentiment.

Bergevin va devoir congédier Therrien afin de sauver son propre poste. C’est une question de semaines, de jours, d’heures… qui sait? Mais le décompte est commencé.

En rafale
– Le favori dans la course au trophée Calder Artemi Panarin affirme que le CH lui a démontré de l’intérêt la saison dernière mais qu’il préférait le style de jeu de Joel Quenneville à celui de Michel Therrien:

Paraît que Jiri Sekac a tenté de le convaincre du contraire, mais en vain. #Ben Non

Donc, si vraiment c’est la seule raison pour laquelle Panarin n’a pas signé à Montréal, on peut donc dire qu’on a manqué ce gars-ci…:

… à cause de ce gars-là:

– On ne peut pas dire que Daniel Carr fait bien paraître ses deux patrons…:

– Les Islanders sont à peu d’ingrédients près d’avoir ce qu’il faut pour dominer l’Est: LIEN

Un amphithéâtre qui a de l’allure, et ça va être tiguidou.

– L’ancien des Panthers, Thrashers et Hurricanes Anthony Stewart s’est récemment joint aux Marquis de Jonquière de la LNAH après que le Sheriff local, Sean McMorrow, lui ait fait constater le niveau de jeu relevé de cette ligue. Martin Larivière, lui, a fait constater à Stewart que même si talent est plus abondant que jamais, les #Warriors sont toujours au rendez-vous!

Stewart, un ancien choix de première ronde des Panthers qui évoluait en KHL aussi récemment que la saison dernière, a trouvé chaussure à son pied… dans tous les aspects. Sa seule présence constitue un plus pour la visibilité de cette ligue, qui, pour ses 20 ans, déborde d’une énergie sans précédent.

Hockeyment vôtre,

Serge Côté

*Ceci est mon dernier article en tant que chroniqueur régulier de DansLesCoulisses. DLC a lancé ce site il y a plusieurs années en y instaurant une certaine structure qui de toute évidence fonctionne à  merveille, car vous êtes plusieurs milliers à être fidèlement au rendez-vous depuis longtemps. Je suis reconnaissant envers DLC, qui m’a donné ma chance, à moi qui avais tout à apprendre. C’est toujours le cas, mais il m’en a appris beaucoup, tout comme mes potes Jeff Drouin et Nic, qui m’ont beaucoup aidé également.

 

Serge Côté, @sercote

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