Yvon Pedneault veut voir le Canadien s’intéresser à Patrice Bergeron

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L’an passé, quand Patrice Bergeron était libre comme l’air, tout le monde savait qu’il hésitait entre les Bruins et la retraite. Il n’y avait pas vraiment de chance de le voir signer avec une autre formation.

Mais même s’il vient de Québec et qu’il a joué pour Boston pour l’entièreté de sa carrière dans la LNH, il y avait quand même des rumeurs le liant au Canadien l’été passé. Et ce, même si le CH reconstruisait (et reconstruit encore) et que Boston voulait gagner.

Pourquoi? Parce que Kent Hughes a été son agent. Les deux hommes ont un beau lien de confiance.

Nous voilà donc un an plus tard et Patrice Bergeron est exactement dans la même situation : retraite ou Bruins. Ceci dit, même si le centenaire des Bruins sera l’an prochain, Bergeron pourrait bel et bien tourner la page dès maintenant.

S’il décide de ne pas jouer (le scénario probable, selon moi), on peut se demander ce qu’il choisira de faire. Est-ce que les Bruins ont déjà un plan de match pour lui une fois sa carrière terminée? La question se pose.

Est-ce qu’il voudra prendre du temps pour lui (et pour sa famille, donc) une fois sa carrière de joueur derrière lui? Qui sait : nous ne sommes pas rendu là encore dans son cas.

Mais cela n’empêcherait pas Yvon Pedneault de lui faire de l’oeil.

Selon le journaliste du Journal de Montréal et de TVA Sports, le Canadien devrait sérieusement amorcer les discussions (à l’interne pour commencer) afin de l’amener dans le giron du club, vraisemblablement au deuxième étage.

Une organisation avec une histoire aussi impressionnante que celle du Tricolore ne devrait jamais laisser passer l’opportunité de s’entourer de personnes d’influence. – Yvon Pedneault sur Patrice Bergeron

Évidemment, M. Pedneault est le premier à reconnaître que Bergeron est un membre des Bruins de Boston jusqu’au bout des doigts. Ceci dit, à ses yeux, qui risque rien n’a rien.

Un rôle à la Vincent Lecavalier, un autre ancien client de Kent Hughes, aiderait le CH à bâtir la culture qu’il veut.

Qu’à cela ne tienne, je ne crois pas que le capitaine des Bruins, peu importe le rôle, aurait envie de déménager sa famille à Montréal pour travailler pour l’ennemi. J’ai le sentiment que si Kent Hughes lui faisait une offre, les Bruins en auraient une similaire.

Mais on s’entend pour dire que ce serait un ajout de taille pour Kent Hughes et Jeff Gorton, qui a brièvement connu Bergeron à Boston.