Une tactique de Guy Boucher aurait mené à son congédiement avec les Sénateurs

Après quelques rumeurs l’envoyant un peu partout dans le monde, Guy Boucher s’est finalement retrouvé du boulot dans la LNH, lui qui est maintenant entraîneur-adjoint des Maple Leafs de Toronto.

Il a été entraîneur deux fois dans sa carrière dans la LNH, soit avec le Lightning de Tampa Bay, de 2010 à 2012, ainsi qu’à Ottawa avec les Sénateurs de 2016 à 2019.

À sa première saison dans chacun de ces deux clubs-là, il a vu son équipe être éliminée en finale de conférence, alors qu’à la deuxième année complète, il n’a pas participé aux séries éliminatoires.

À la troisième année de chaque règne, c’est à ce moment qu’il s’est fait congédier.

Il utilisait une tactique bien spéciale, celle du repos, et c’est ce qui aurait mené à son congédiement.

Guy Boucher coachait avec une stratégie bien unique : le repos est une arme.

Ç’aurait expliqué pourquoi les Sénateurs ont été si surprenants en séries.

Il ne donnait que le strict minimum d’entraînements, ce qui faisait en sorte que les joueurs étaient en pleine forme pour ainsi surprendre leurs adversaires.

Ça semble avoir bien fonctionné pour les séries de 2017, mais la saison suivante, Boucher aurait poussé son slogan un peu trop loin.

Selon The Athletic, lors de la saison 2017-2018, la troupe de Guy Boucher n’aurait participé qu’à 49 séances d’entraînements sur l’étendue de la saison, soit moins de deux entraînements par semaine.

Ça n’a vraiment aucun sens. Je veux bien croire que le repos est important et qu’il ne faut pas brûler ses joueurs, mais moins de 50 entraînements en 185 jours, c’est à la limite de l’absurde.

Les résultats n’arrivaient pas et le directeur général Pierre Dorion n’était plus capable d’entendre parler du fameux « rest is a weapon ».

« Si j’entends une fois de plus que le repos est une arme, je vais devenir fou. » – Pierre Dorion

Le 1er mars 2019 signifiait la fin de son séjour à la barre des Sénateurs d’Ottawa.

J’espère pour lui qu’il a appris de ses erreurs et qu’il n’imposera pas le repos à la troupe de Sheldon Keefe. Ça pourrait lui coûter son boulot… encore une fois.

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