Imaginez être un joueur qui a une famille (comme Shea Weber ou Carey Price). Est-ce que vous avez envie de tout laisser derrière pour aller vous isoler afin de possiblement perdre contre les Penguins? Pas forcément.
Imaginez être un joueur de l’Europe. Est-ce que c’est tentant de revenir s’isoler au Canada pendant 14 jours ou de se jeter dans la gueule du loup aux États-Unis, là où la COVID-19 prend de l’importance? Pas forcément.
Imaginez être simplement un humain qui a envie de profiter de l’été après de durs mois en confinement. Est-ce que d’aller se confiner et se faire tester tous les jours est tentant?
Oui, les gars mangent du hockey. Mais comme bien des gens qui n’ont pas envie d’écouter les séries de la Coupe Stanley l’été, bien des gars n’ont pas envie d’y prendre part. Roman Polak est un bon exemple…
À leurs yeux, passer à autre chose et recommencer la saison prochaine comme d’habitude serait la solution idéale.
Kevin Bieksa on Tim and Sid: "Honestly, half the guys that I have talked to don't even want to play, they think that the season should just be called and start fresh in the fall."
— NHL Watcher (@NHL_Watcher) June 18, 2020
Est-ce qu’ils envient les joueurs des sept dernières équipes au classement? Peut-être pas leur pause de 10 mois, mais leur pause estivale, oui.
Évidemment, on sait que deux raisons forcent la LNH à agir de la sorte. Premièrement, les revenus engendrés lors des séries est non-négligeable, mais il faut aussi penser au fait qu’une deuxième vague attend probablement l’Amérique du Nord dans le détour cet automne.
Ces gars-là le savent… mais ils savent aussi que c’est en saison régulière qu’ils sont payés, pas en séries. Voilà pourquoi la motivation de recommencer en s’isolant n’est vraiment pas élevée.
Kevin Bieska, sur les ondes de Tim and Sid (Sportsnet), raconte que bien des joueurs ont été surpris de l’annonce du retour au jeu du commissaire Gary Bettman. L’ont-ils pris de travers?
Y aura-t-il bien des absents?