Mon collègue Maxime Truman m’a pointé quelque chose d’assez intéressant, ce matin. Le Canadien n’agit pas de la même manière, lorsque Carey Price n’est pas entre les deux poteaux.
Ce n’est tout simplement pas la même équipe. Niemi n’a pourtant pas été terrible, hier soir. Si les joueurs s’étaient forcés, l’issue de la rencontre aurait peut-être été différente. Que le gardien se présente n’est tout simplement pas suffisant.
Une chance qu’il a joué un fort match, d’un autre sens, puisque ç’aurait pu être pire, si l’on avait vu le Niemi qui a gardé les buts à Pittsburgh.
Antti Niemi est en feu, une chance car Joe Morrow et Brett Lernout ne sont pas d'une grande utilité en défense pour les #Habs
— Patrick Henri (@pathenri) December 24, 2017
Les joueurs ne sont pas combatifs. On dirait qu’ils croient que ça ne vaut pas la peine de se forcer, sans la présence du #31. Et ça peut devenir un réel problème. Le Canadien se doit d’offrir un effort semblable (et fort) match après match, peu importe les circonstances, les blessés et les joueurs laissés de côté.
Les joueurs qui se sont battus, lors de cette joute, sont les joueurs de support, en majorité. Un jour, il faudra arrêter de se fier sur eux. Il faudra que les gros canons qui gagnent des millions de dollars par année se réveillent et réalisent que c’est leur travail d’inscrire des buts.
Drouin, Pacioretty et Plekanec sont invisibles.
Le dernier but du #67 remonte au 30 novembre… et l’autre d’avant au 11 novembre. 2 buts en 19 matchs, c’est absolument atroce. Il n’y a pas d’autres mots, à part peut-être horrible.