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Torey Krug pourrait être échangé par les Bruins pour libérer de l’espace sous le plafond salarial

Lorsque tu cèdes ton premier choix, c’est parce que tu crois avoir sous la main une formation digne de remporter la Coupe Stanley. Après avoir payé ce prix en plus de Ryan Spooner, Ryan Lindgren et Matt Beleskey (qui détenait probablement une valeur négative) pour acquérir Rick Nash, les Bruins ont reçu une douche d’eau froide en étant éliminés au deuxième tour. En misant sur leur alignement actuel, ils ne semblent pas détenir assez de talent pour aspirer aux grands honneurs…

Cet été, Don Sweeney risque d’avoir tout juste assez d’espace sous le plafond salarial afin de prolonger les ententes des agents libres auxquels il tient. Il n’aura cependant pas le luxe d’offrir un pont d’or à un agent libre tel que John Carlson…

La situation se gâtera lors de l’été 2019. Les jeunes joueurs dynamiques que sont Charlie McAvoy, Brandon Carlo, Danton Heinen et Ryan Donato nécessiteront de nouvelles ententes. À ce moment-là, les Bruins compteront sur un peu plus de 22 millions pour s’entendre avec 13 joueurs.

Don Sweeney n’aura donc pas trop d’alternatives : d’ici le premier juillet 2019, il devra tenter de larguer quelques salariés de son équipe. Un panel d’experts à la couverture des Bruins estime que Torey Krug sera l’agneau sacrifié.

Krug vient de connaitre sa meilleure campagne offensive professionnelle, en accumulant 59 points. Malgré cela, les Bruins pourraient insérer McAvoy à sa position en avantage numérique pour sauver 5,25 millions annuellement.

Selon les informations de Jimmy Murphy, une équipe adverse estimerait grandement le défenseur des Bruins et disposerait des actifs parfaits afin d’en faire l’acquisition…

Il ne faut tout de même pas tenir ce dossier pour clôt. Actuellement, il n’y a personne à Boston pour remplacer Krug sur le flanc gauche. L’échanger ne serait peut-être pas la meilleure solution…

Toujours selon les mêmes analystes, David Krejci pourrait être échangé à une équipe prête à offrir un défenseur de premier plan.

Le Tchèque détient un impact salarial de 7,25 millions par campagne pour les trois prochaines années. À ce point-ci, il semble évident que ses performances ne justifient pas sa rémunération…

Sauf que les centres sont toujours en demande dans la LNH! Krejci serait-il prêt à lever sa clause de non-mouvement pour changer d’équipe? Peut-être…

Chose certaine, les Bruins auront de la difficulté à conserver Riley Nash et David Krejci à moyen terme. Voilà un problème dont on ne parlerait pas si on n’avait pas consenti 6 millions par année à David Backes…

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