Il y a quelques jours, nous avons appris que les Rangers de New York ont carrément refusé à Alexis Lafrenière de parler français avec les journalistes. Ce dossier avait suscité la critique sur les réseaux sociaux.
Michel Bergeron s’est également donné la permission de commenter le dossier. Bergy a affirmé que l’équipe a profité de la vulnérabilité d’un jeune pour faire passer un règlement absurde. Imaginez si Alexis Lafrenière était le meilleur joueur des Rangers… Est-ce que Chris Drury l’aurait interdit de parler français? La question se pose.
Interdit-on à Artemi Panarin de parler dans sa langue natale avec des journalistes? Si oui, est-ce que l’ailier est correct avec cela?
Un traitement qui a déplu à Michel Bergeron 🐯⬇️https://t.co/qAMwYE6Bs2
— TVA Sports (@TVASports) April 4, 2022
Évidemment, le Tigre n’est pas le seul à critiquer les Rangers de New York. Il pense également que ce n’est pas de la faute au joueur ; il est jeune et ne va tout de même pas se lever pour faire changer les choses. Bergeron aurait aimé qu’il se lève et dénonce cette règle, mais il comprend tout de même pourquoi il ne l’a pas fait.
L’animateur sur les ondes de TVA Sports a affirmé que si le DG de l’équipe à l’époque où il coachait l’équipe, Phil Esposito, avait instauré un règlement de la sorte, les Québécois comme Guy Lafleur ne se seraient pas laissés faire. Mais Lafrenière n’est pas Lafleur, donc déjà là, la comparaison n’est pas valide.
Si on avait osé faire ce genre de demande à Guy ou à Marcel, je peux vous assurer d’une chose, ce ne sont pas les relationnistes qui auraient eu le dernier mot.
Ce n’est pas compliqué, je m’imagine déjà Guy débarquer dans le bureau du directeur général pour lui dire : « Tu ne veux pas que je parle français avec les médias de ma province natale ? Parfait, échange-moi. » – Michel Bergeron
Bergy se demande également comment Gerard Gallant prend la nouvelle. Il est certain que l’ancien entraîneur adjoint du Canadien ne prend pas la bien la nouvelle, mais qu’il ne le dira jamais publiquement (évidemment). Il ne veut certainement pas perdre son emploi.