Si Patrick Roy avait droit à des repos, Carey Price aussi

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Carey Price est souvent critiqué pour ne pas vouloir jouer deux matchs en deux jours. En fait, je recommence : il est critiqué pour préférer ne pas jouer deux fois en 24 heures. Nuance.

Mais de plus, c’est normal. Les gardiens jouent moins et ils performent mieux. Même chose au basketball puisque les Raptors ont gagné en faisant du load management avec le temps de jeu de Kawhi. Même principe au baseball, où les gars ne jouent plus 162 matchs par année systématiquement.

Mais pourquoi Carey voit-il les critiques être virulentes à son endroit? Je ne sais pas, honnêtement.

C’est à (très) juste titre que Mathias Brunet mentionne dans La Presse que le gardien qui a gagné les deux dernières Coupes de la Flanelle, Patrick Roy, ne jouait pas en fou durant la saison. Il n’a jamais joué plus de 54 matchs lors de ses six premières saisons complètes chez les grands.

Et j’ai beau ne jamais avoir vu le gars jouer pour le Canadien (je n’étais pas né en décembre 1995), mais je n’ai entendu personne depuis mentionner qu’il « gagnait parce qu’il jouait peu en saison » ou quoi que ce soit de la sorte.

On le trouvait bon, point barre.

Pourquoi est-ce que cela ne pourrait pas être la même chose dans le cas de Price?

Le gardien #1 du Canadien, en plus de tout ça, est maintenant épaulé par un gardien #2 digne de ce nom, et ce, pour les trois prochaines campagnes. À moins que le Kraken en décide autrement, évidemment.

Depuis son arrivée à Montréal, Jake Allen est vanté partout. Hier encore, Stéphane Waite a tenu de bons mots à son égard. Il a fait jaser de lui de la bonne manière dans les médias puisqu’il sera en mesure de donner congé à Price.

Sur une saison régulière, le plan est de faire jouer Price cinq fois sur huit afin de donner 30 matchs à Allen. Et si on se fie à l’expérience Patrick Roy (sans vouloir comparer les deux hommes) ou même aux récentes séries, où Price était reposé, les résultats étaient fantastiques.

Reste juste à accepter qu’il ne jouera pas tous les matchs et le tour est – presque – joué.