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Shea Weber aurait-il sa place au sein d’une équipe canadienne?

Au grand dam des partisans de hockey des quatre coins du globe, il faut oublier la participation des joueurs issus du circuit Bettman aux mythiques Jeux Olympiques d’hiver. Difficile d’expliquer cette absence alors que les dirigeants de la LNH cherchent constamment des tribunes potentielles afin d’accroître la popularité du sport en Chine, où beaucoup de temps d’antenne y sera consacré…

Disons qu’il sera difficile de passer par-dessus cette décision au début du mois de février 2018, alors que les hostilités seront lancées…

D’autant plus que la sélection officielle des joueurs qui forment les différentes nations se veut un excellent baromètre pour les analystes! Rares sont les occasions d’obtenir un réel avis des dirigeants de la valeur des joueurs les uns par rapport aux autres!

Un an après la Coupe du Monde, peut-on imaginer la formation canadienne s’être métamorphosée? Oh oui!

En y greffant les joueurs de moins de 23 ans, Craig Button entrevoit un visage complètement différent à l’unifolié. Voici ce que ça donne!

https://twitter.com/TSNHockey/status/934789680859697152?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.ballecourbe.ca%2Fsi-les-joueurs-de-la-lnh-prenaient-part-aux-prochains-jeux-olympiques

Aucune surprise : le dernier récipiendaire du trophée Hart, Connor McDavid, tiendrait l’étendard canadien refilé par Sidney Crosby, désormais deuxième centre du pays, à titre de tête d’affiche de l’équipe. Dans ce scénario, il serait flanqué de deux centres naturels au QI hockey unique, John Tavares et Nathan MacKinnon, qui connait une éclosion du tonnerre. Comme on ne change pas une formule gagnante, le Kid serait toujours flanqué de ses deux anciens partenaires de la Coupe du Monde, Patrice Bergeron et Brad Marchand.

On assisterait également à l’arrivée de trois nouveaux venus connaissant d’excellents débuts de campagne en Jaden Schwartz, Sean Couturier et Mark Stone. Est-ce le temps de passer le flambeau à ce point? Je n’y crois pas.

Chaque édition de l’équipe dévoile son lot de surprises. O’Reilly et Simmonds sont-ils des patineurs plus talentueux que ceux énumérés ci-haut? Pas vraiment… pour espérer vaincre les formations adverses, l’équipe canadienne doit miser sur de la polyvalence.

La défensive canadienne possède un fâcheux défaut : il y a trop de droitiers de talent et peu de gauchers! Sachant que Mike Babcock (doutez-vous vraiment de son retour derrière le banc?) tient à l’équilibre des latéralités à la ligne bleue, Button suggère l’addition de Morgan Rielly à la formation. Immense surprise : Weber serait laissé de côté au profit de l’agile Colton Parayko. Encore une fois, il faut douter de l’intention de l’état-major canadien de passer à un mouvement jeunesse.

Pardonnez-moi, mais l’on parle ici des meilleurs arrières au monde. Pensez-vous sincèrement que P.K. Subban serait incapable de tirer son épingle du jeu à partir de son côté faible?

En ce qui a trait Kristopher Letang, il se veut une police d’assurance idéale pour un avantage numérique déficient.

 

N’en doutez pas une seconde : l’historique glorieux de Carey Price entre les poteaux de l’équipe Canadienne garantirait son poste sur-le-champ. Cependant, quelques mauvais départs lui auraient fait perdre sa place au profit de Corey Crawford. Omettre d’inviter Braden Holtby serait une honte…

Mais bon… désolé d’avoir remué le fer dans la plaie ainsi…

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