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Ryan Poehling ne se laissera pas abattre

L’histoire de Ryan Poehling, lors des dernières semaines, appelle à ce qu’on la trouve dommage. Après avoir travaillé fort et connu une bonne saison avec le Rocket l’année dernière, il a obtenu une véritable chance de faire partie de la formation du grand club. Cette chance, il l’a bousillé avec un camp plus qu’ordinaire.

C’est dommage pour lui, considérant qu’il est jeune, qu’il a peut-être un certain potentiel, et qu’il semblait – aux yeux de certains – pouvoir être prêt pour la Ligue nationale.

Mais non. Son statut permet à l’organisation de le faire descendre à Laval à tout moment, sans conséquences. C’est l’option qu’elle a choisi pour amorcer la saison.

Et pourtant, Poehling ne se laisse pas abattre. Cet après-midi, l’Américain de 22 ans a discuté avec Anthony Marcotte, qui couvre justement le club-école du Canadien. Lors du camp, il n’a inscrit aucun point en cinq rencontres, terminé avec un différentiel de -2 et écopé de quatre minutes de pénalité – et se dit conscient d’avoir manqué son coup.

Sa justification, c’est qu’il se sentait « hésitant » durant l’entièreté de son passage avec le Canadien, et donc du calendrier préparatoire. S’il ne l’avait pas encore explicitement mentionné, disons que ça a paru sur la glace, comme ses statistiques en témoignent.

On peut le comprendre, de s’être senti dans un pareil état. Le camp s’est déroulé assez bizarrement : on parle de 70 joueurs invités, plusieurs réguliers blessés, des trios modifiés. Ce n’est pas nécessairement un environnement stable et rassurant, mais c’est dans ce genre de situation qu’il faut prendre sa place.

Poehling a reçu sa chance, et il l’a jetée aux ordures. C’est de sa faute, et il n’y a aucun facteur externe à blâmer.

S’il y a du positif à tirer de cette histoire, c’est que son ajout au Rocket rehausse le calibre de la formation, qui compte déjà sur plusieurs excellents noms pour la Ligue américaine – dont plusieurs Québécois.

En revanche, il faut également reconnaître que son renvoi à Laval n’est pas nécessairement définitif. S’il fait ses preuves et que pour une raison ou une autre, ça ne fonctionne plus pour la troupe offensive montréalaise, l’ancien de St. Cloud State pourrait revêtir l’uniforme du Bleu Blanc Rouge cette saison.

Pour que cela puisse arriver, il faudrait cependant que ce soit la pagaille dans le grand club. Après tout, le CH a tout de même décidé d’amorcer sa campagne avec 15 attaquants sous le bras.

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