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Rien ne va plus à Chicago

Les Blackhawks de Chicago sont dans la tourmente. Hier soir, ces derniers ont encore été réduits au statut de victime : Jonathan Toews et ses coéquipiers se sont fait battre par la marque de 5-2 face aux puissants Prédateurs de Nashville.

Malgré le renvoi de Joel Quenneville, les choses ne se sont absolument pas améliorées. C’est simple : les Hawks n’ont gagné que 3 de leur 17 dernières parties.

On croyait que le retour de Corey Crawford devant les buts allait améliorer la situation. Les Blackhawks ont manqué les séries en grande partie à cause de la longue blessure que le #30 a subie, l’an dernier. Il avait au préalable maintenu l’équipe dans la course au bal printanier, mais tout s’est écroulé lorsqu’il a dû déclarer forfait.

Ce n’est certainement pas le même son de cloche, cette année. Même s’il est désormais en forme, Crawford a (pour le moment) maintenu une fiche de 5-10-1, une moyenne de buts alloués de 3.18 et une efficacité de .901%.

Rien pour écrire à sa mère, donc…

Mais surtout, ce sont les performances collectives de l’équipe qui inquiètent. Les Hawks sont 31e en avantage numérique (11.8%), 28e en désavantage numérique (74%), 30e pour le nombre de buts alloués (3.70) et 23e pour les buts pour (2.78).

La situation est très vite devenue incontrôlable.

Bref, il faut s’attendre à une année de misère, dans l’Illinois. La bonne nouvelle est que plusieurs jeunes joueurs vont bientôt prendre la relève en défense. Du côté de l’attaque, Kane et Toews n’ont que 30 ans.

Leur contrat XXL a fait extrêmement mal au club. Stan Bowman n’a pas pu entourer correctement ses deux vedettes, puisqu’il n’avait tout simplement aucune marge de manœuvre. Par contre, un reset rapide et efficace pourrait propulser le club dans le haut de tableau.

Pour la première fois depuis belle lurette, les Hawks pourront dépenser de l’argent lors de la journée des agents libres. Et un certain Artemi Panarin devrait être libre comme l’air, le 1er juillet prochain…

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