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Qu’adviendra-t-il de Paul Byron?

Les dix matchs disputés par le Canadien de Montréal depuis la relance des activités nous ont permis de découvrir certaines choses. Évidemment, nous avons pu voir à quel point Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi vont être de bons joueurs de hockey dans la LNH. Nous avons pu réaliser que Carey Price fait toujours partie de l’élite de la ligue, quoique je n’en ai jamais vraiment douté. Nous avons aussi pu constater l’excellent travail qu’ont fait les trois (premiers) défenseurs du club.

Beaucoup de positif a été retenu de toute cette expérience, et avec raison. Le Canadien a vraiment surpris la planète hockey en défaisant les Penguins et il s’est très bien débrouillé contre les Flyers de Philadelphie.

On en parle peut-être moins, mais les joueurs de soutien du CH ont été excellents dans les dix rencontres jouées par le Tricolore. Paul Byron m’a d’ailleurs beaucoup impressionné. Je vais être honnête avec vous, j’avais un peu lancé la serviette dans son cas. Avais-je tord?

Paul Byron a connu trois saisons de 15 buts ou plus consécutives avec le Tricolore. 22 en 2016-17, 20 en 2017-18 et 2018-19, pour être plus précis. C’est un peu difficile depuis l’an dernier, lui qui a dû dealer avec des problèmes de commotions cérébrales à plusieurs reprises.

Cette année, en saison régulière, il a déçu beaucoup de partisans. Il ne produisait pas, mais surtout, ne semblait plus être le même joueur qu’à son arrivée à Montréal. Il semblait avoir perdu beaucoup de vitesse et d’intensité, et c’est ce qui caractérisait son jeu dans le passé.

Toutefois, j’ai vu un bien meilleur Paul Byron en séries éliminatoires. Il patinait, s’impliquait physiquement et s’impliquait énormément dans l’échec avant. Il n’a seulement inscrit qu’un but en dix rencontres, mais s’est présenté chaque soir. C’est ce qu’on demande à un gars comme Ti-Paul.

Il faut ainsi se demander quel sera le rôle de Byron l’an prochain chez le CH. Est-il toujours capable d’en mettre 20 dedans, ou ces années-là sont déjà passées? Est-il devenu un joueur pouvant amener de l’énergie et ainsi évoluer sur une quatrième ligne? Y a-t-il encore de la place pour lui à Montréal?

Byron touchera 3.4 millions de dollars pour les trois prochaines saisons. Est-ce un peu trop pour un gars qui a accumulé 10 points en 29 matchs cette année et qui évolue dans le bottom-6? Peut-être. Toutefois, Marc Bergevin l’aime. Il serait surprenant de le voir échanger son vétéran, à moins d’un retour potentiellement intéressant.

De plus, les équipes devront appeler pour Byron. Ce n’est certainement pas Bergevin qui le placera sur le marché des échanges, comme le rapporte Arpon Basu. 

Tout dépendra des performances du petit attaquant au début de la prochaine saison. S’il est en mesure de trouver son rythme rapidement et de performer comme il l’a fait lors des dernières séries éliminatoires, il pourrait se retrouver dans le top-9 avec un rôle un peu plus offensif.

Si jamais c’est plus difficile et qu’il tarde à faire sa marque (un peu comme cette année), ne soyez pas surpris si Bergevin décide de le transiger pour faire un peu de place sur la masse salariale.

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