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« Préparer le prochain match » : le Rocket et les Rangers n’adhèrent pas

« Préparer le prochain match » est une expression assez populaire dans le monde du hockey. On voit souvent ça en séries quand une équipe n’a plus rien à perdre dans un match.

Pour reconnaître le phénomène, c’est simple : il faut simplement remarquer qu’un joueur de quatrième trio, qui a joué huit minutes dans le match, joue soudainement trop régulièrement et il se soucie plus de dévisser la tête de son adversaire que de son jeu défensif et son Corsi, disons.

Populaire par le passé, on voit ça de moins en moins… mais on en voit quand même.

Hier, chez les Rangers, Gerard Gallant n’a pas aimé voir ses joueurs se faire frapper après la fin du match. Il a affirmé qu’il avait les éléments pour répliquer et il a envoyé ch*** Tony DeAngelo. J’en ai glissé un mot ici plus tôt ce matin.

Mais c’est aussi arrivé du côté d’Edmonton (le coup de Milan Lucic) et du côté de Laval en marge de la fin du match #1 de la série opposant le Rocket aux Americans de Rochester.

Alors que le match était hors de portée (en raison du bon jeu de Cayden Primeau et de la soirée de la vie de Danick Martel) pour Rochester, un joueur de profondeur du club a frappé Mattias Norlinder à la tête avec cinq secondes à jouer au match. On ne sait pas si Norlinder pourra jouer ce soir.

Et à partir de ce moment-là, l’histoire du match doit changer.

Plus question de simplement parler de l’extraordinaire match de quatre buts de Martel. Plus question de souligner le retour en force de Cayden Primeau – même si je vais brièvement le faire quand même via le prochain tweet.

On doit plutôt parler d’un geste de la part d’un gars qui, on va se le dire, n’est pas le prochain Connor McDavid. Ben Holmstrom n’a pas joué dans la LNH depuis maintenant 10 ans et ses nombreuses présences sur la glace indiquaient les couleurs de l’entraîneur des Americans.

Nick Boka, qui ne sera vraisemblablement jamais Victor Hedman, était lui aussi souvent sur la glace en fin de match.

C’était donc une question de temps avant de voir un gars du Rocket se faire mal. Jean-François Houle, au moment de parler aux médias après la joute, a tenu à le souligner en questionnant les choix de son homologue derrière le banc de Rochester.

Le hockey a changé et les assurances aussi. Malheureusement, certaines mentalités n’ont pas encore suivi la parade.

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