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Pourquoi s’en prendre à Carey Price pour rien?

Andrei Vasilevskiy n’a pas hésité à accepter une proposition honnête des mains de Julien BriseBois il y a à peine un peu plus de 48 heures. Le cerbère des Bolts s’impose comme l’un des meilleurs de sa profession. Avec ce pacte de 9.5 millions $ en moyenne par saison (pendant 8 ans), il se positionne au 3e rang des gardiens les mieux rémunérés du circuit Bettman. Un salaire pleinement mérité pour un gardien aussi reluisant que Vasilevskiy, qui arbore le numéro 88.

L’un des favoris de la foule à Tampa Bay a raflé le trophée Vézina, remis au meilleur gardien du circuit, en 2019. Un exploit qui lui revenait sans aucun doute, surtout avec le nombre de rencontres qu’il a enregistré versus ses deux concurrents (Ben Bishop et Robin Lehner). Une moyenne de 2.40, un pourcentage de .925 et 39 gains, ça reste digne d’un Vézina.

S’il est question de Vasilevskiy, c’est qu’une chose m’a chatouillé lorsque j’ai aperçu un tweet via la plate-forme Twitter, plus précisément sous une question déposée par l’ami Louis de Ville-Mercier :

Pourquoi embarquer Carey Price dans un ring pour puncher dessus sans aucune raison réelle? Si certaines personnes lui collent toujours le statut du meilleur cerbère de la planète, ce n’est pas son problème à lui. Si certaines personnes trouvent qu’il empoche beaucoup de monnaie, dites-vous que ce montant a été octroyé par Marc Bergevin dans le but de le conserver à Montréal (avec les impôts trop élevés de notre chère province). Le meilleur joueur de chacune des formations du circuit se doit d’afficher le plus gros salaire, donc le CH respecte cette logique, non?

Chez le Canadien, le meilleur joueur, le joueur de concession, ça reste Carey Price. Quoi que vous en pensiez! Price a présenté des chiffres éloquents lors de la saison 2018-19 : une moyenne de 2.49, un pourcentage d’arrêt de .918 ainsi que 35 victoires en 66 départs. Oui, 66 départs!

Suis-je le plus grand fanatique de Carey Price? Non, absolument pas! Néanmoins, je reste objectif lorsqu’il vient le temps de batailler à son sujet : il n’est peut-être plus le meilleur gardien de la planète, mais qu’on le laisse tranquille lorsque l’un de ses homologues signe un accord moins lucratif que lui. Pour plusieurs raisons énumérées, c’est comme ça. C’est tout!

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